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Bateau

Ruy-Montceau, France ‐ 11 déc. 2021

6.3 km
Saint-Chef ‐ 10 déc. 2021

2.8 km
Saint-Chef, école

0.2 km
Saint-Chef, collège

20.4 km

Petit déjeuner un peu matinal car tout le monde part à l'école ce vendredi. Mais face à l'assiette de bacon and eggs nous prenons le temps et profitons de la chaleur de notre compagnie avant d'affronter le bitume détrempé. Ce matin une fine couche de neige recouvre la campagne, les précipitations virent à la pluie. Cette dernière véritable étape s'annonce ardue. Dès le départ, roue crevée ! Puis nous partons emballés dans les vêtements de pluie et dans les sacs plastiques en es [...]
pérant ne pas être mouillés trop vite. Les enfants sont mis à ride épreuve et nous faisons de notre mieux pour les ménager tout en grignotant lentement les 20 km qui nous séparent de notre but : Saint-Chef. Nous y parvenons en fin de matinée et rejoignons le collège, accueillis comme des invités de marque par Nicolas, responsable de l'atelier Véloscopie. Rencontre avec les enseignants futurs collègues, avec les élèves. Là encore, la sympathie et les sourires sont de mise. Merci l'équipe du collège. Après avoir présenté notre voyage et diffusé quelques photos et films nous traversons la rue pour nous diriger vers l'école de Saint-Chef, où les enfants retournent dès lundi matin. Meije, Anaël et Colline vont rencontrer leurs futurs camarades de classe et partager un temps d'échanges. Les élèves ont plein de questions à leur poser et sont impatients de faire connaissance. Merci à toute l'école de Saint-Chef.

+8
Corbelin, chez Marie et John ‐ 9 déc. 2021

50.9 km

La dernière longue étape du voyage. Après un petit coucou aux amis, nous quittons Saint Cassin dans le froid, un peu craintifs de descendre dans la vallée en mode luge alors la prudence est de mise. Après avoir quitté l'Europe du sud, il nous faut consentir à supporter le climat local. Froid, humide, mais bon, c'est l'hiver non ? Et puis l'ami Vince nous accompagne, la chaleur du cœur nous suffit 😉. Dernière ascension réglementaire de notre parcours, le tunnel du Chat, quelques 20 [...]
0 m de D+ réguliers, les mécaniques ronronnent dans la montée avant de déboucher de l'autre côté sous la pluie, de quoi sortir les griffes. Mais le soleil, reparaît lorsque nous retrouvons les berges du troisième grand fleuve de notre périple, le Rhône. Quelques kilomètres sur la Via Rhôna, un itinéraire que nous connaissons bien. Les lumières sont magnifiques, nous rappelant que quel que soit l'endroit, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir la beauté. Après avoir quitté Vincent, nous crevons, la dernière ? Nous filons au plus vite vers Corbelin et retrouvons James, Thomas, Lucas, Marie, John. Là encore nous trouvons chaleur, partage autour du poêle et d'une raclette royale. Les belles soirées s'enchaînent. Merci les cousins. Nous sommes bien venus 😉 et avons été bien reçus.

+20
Saint-Cassin, chez François et Lucie ‐ 8 déc. 2021

6.1 km

A midi, la pluie s'est calmée et nous partons à l'assaut de la montée de Saint Cassin. Rendez-vous chez Lucie et François, à la ruche. Chaleur des lieux, du cœur, de l'amitié. Nous y partageons nos souvenirs de voyage, anecdotes et forcément les plaisirs de la tables, rejoints par Carole et Vincent. Une fois de plus, c'est aussi la fête pour les enfants qui retrouvent les copains, Tiloé, Mélie, Eléa, Louise et Romane. Au programme, dégustation de bières et Tartiflette ! Merci enco [...]
re les amis de votre présence et de votre accueil.

+4
Chambéry, Petite Nature

3.1 km

Ce matin, nous avons pris commande auprès de notre boulanger de naguère, le Fournil de la Combe Verte. Nous nous régalons au petit déjeuner du pain qui nous a manqué pendant ces mois écoulés. Mercredi matin paisible et convivial qui nous permet de profiter de Jeanne et Céline qui n'ont pas école. Puis nous partons sous la pluie battante. Quelques kilomètres de descente dans le froid, trempés pour arriver chez Carole et Franck. Rituel du café, croissants, nous retrouvons les moments [...]
partagés connus quelques mois auparavant. Merci Carole et Franck pour votre accueil renouvelé.

+2
Chambéry, chez Céline et Justin ‐ 7 déc. 2021

4.1 km

Nous voilà sur un itinéraire bien connu qui nous ramène de la gare à notre ancienne demeure chambérienne. Nous arrivons à temps à l'école pour les retrouvailles avec les anciens camarades. Surprise, joie, excitation. Un peu plus tard, en remontant vers la maison, nouvelle surprise en étant suivis par le tracteur de Franck, retrouvailles inopinées et rendez-vous pris pour le lendemain. Arrivés à la maison, nous sommes accueillis par Céline, Justin, Eliott et Jeanne qui vivent là d [...]
ésormais. Sentiment chaleureux et bien peu ordinaire que d'être chez des amis en s'y sentant un peu chez soi mais pas tout à fait. Céline et Justin sont les premiers amis à nous accueillir sur notre petit parcours de retour en terra cognita. Les enfants sont excités comme des puces par les retrouvailles avec les copains. Nous... aussi. Ce soir au repas c'est croziflette. Merci les amis pour votre accueil, nous étions comme à la maison 😊.

+4
Chambéry, gare

148.7 km

Nous parvenons enfin à Chambéry à 14h. Nous y trouvons l'aide bienvenue de jeunes gens et débutons sans attendre la mission déballage/remontage des attelages. Nous n'avons pas une minute à perdre si nous voulons arriver avant la sortie de l'école de Chambéry-le-Vieux. Tout le monde ou presque s'attelle à la tâche avec ardeur. En 1h45, mission accomplie, vélos arnachés et opérationnels.
Modane 🇫🇷

81.3 km

Le grand jour du retour commence bien. Notre train direct Torino Chambéry est annulé ! Un car nous attends à l'heure. Nous transpirons un peu, mais cela fonctionne. Nous profitons de la vue sur les Alpes italiennes sous un ciel bâché de bleu, puis traversons le Fréjus. À la sortie, nous redécouvrons avec bonheur les paysages de la Maurienne sous la neige. Nous voilà en hiver, c'est certain. Quelques minutes de contemplation puis c'est le branle bas de combat. 10 minutes pour transfére [...]
r le barda du car au train dans la gare enneigée. Tranquille les amis, le train attendra tous les voyageurs... Après l'agitation, c'est l'attente.

+4
Turin, Italie ‐ 6 déc. 2021

525.2 km

Au petit jour, les yeux s'ouvrent sur un beau disque rougeoyant et la campagne piémontaise givrée. Nous profitons du panorama incroyable sur les Alpes enneigées au soleil levant. Grand beau et froid ! Splendide. A la gare, nous transbahutons nos cartons à dos de chameau. Quelques gouttes de sueur, un taxi avec un grand coffre et en route pour la maison de Lorenza. Petit tour de Turin (sans les enfants qui sont trop heureux de jouer avec des jouets d'enfants). Journée de transit tranquille.

+9
Gare Roma Tiburtina ‐ 5 déc. 2021

3.8 km

C'est parti pour le grand emballage ! Nous prenons le train à 23:55 mais nous y arrivons à 10:55. Cela nous laisse 13h pour trouver un maximum de cartons, démonter les vélos puis les emballer et se rendre binario 17. On est larges ! Après avoir pris la mesure de la monumentale gare de l'est romain, nous nous attelons à notre principale mission, collecter une petite montagne de cartons pour emballer nos trois vélos et nos deux weehoos. C'est le début de l'opération Toutenkarton. Accom [...]
plie en peu de temps, en visitant tout simplement les poubelles de la via Tiburtina. D'aucuns penserons que ces jeunes parents n’ont plus aucune notions de ce qui est bon pour leurs enfants 😉 ! Nous le revendiquons ! Promis, nous n'avons fait que notre devoir d'éducateur écocitoyen qui recycle du beau carton plutôt que d'acheter des housse décathlon chinoises hors de prix. Mais point de précipitation, avant d'emballer, il faut manger. Piti café, buller... Travailler un peu. Une nouvelle fois nous sommes désarmés devant la tendresse d'un jeune couple qui nous aborde et nous offre de délicieux biscuits sablés. Pascal est allé les acheter spécialement pour nous après avoir vu notre famille patienter comme lui. Il se sent proche nous, lui qui a peleriné à Santiago. La nuit vient et apporte fraîcheur. Il est temps de songer à bricoler. Nous allons sur la binario 17 avec attelages et cartonnages. 3h40 et 5 rouleaux de scotch plus tard, les mono-bi-tricycles sont démontés, pliés, empaquetés dans de pseudo boîtes. Les chutes de cartons sont l'occasion pour Anaël et Meije de créer de formidables carapace. Un combat de robots prend place sur le quai, mais personne ne semble dérouté par la tribu. Encore un peu de patience, il ne reste plus qu'à hisser cela dans le train. C'est fait facilement avec la participation active des enfants. Compartiments couchettes. La nuit dans le train commence...

+21

Démontage des vélos...ou spectacle des enfants
Rome ‐ 2 déc. 2021

0.6 km
- Colisée ‐ 3 déc. 2021
  
  C'est parti pour la découverte de la cité éternelle. Affutons nos gui boules. Courage. Les enfants en rêvaient, alors n'attendons pas. Ce matin, nous avons rendez-vous avec la Rome antique et en premier lieu, le Colisée. Puis les Forums romains et leur vision atemporelle. Nous allons voir la louve romaine au Capitole. Nous n'y trouvons pas les oies, tant pis, nous attendrons la foire de Crémieu dans pile deux semaines (rendez-vous pris pour vous également). Un petit détour par le monu [...]
  ment à Victor Emmanuel II,avant de se fondre dans la des superstitieux venus jeter une pièce par dessus l'épaule dans la fontaine de Trevi. Pour ce qui est de mener la Dolce Vita, nous optons pour... une grosse glace pardi ! Gravissons les escaliers de la Trinité des Monts, mais pensons à rentrer. La nuit est là, avec sa cohorte d'illuminations. Nous avons bien battu mes pavés et sommes rassasiés de l'amoncellement des touristes et tout ce qui les accompagne.
  
  +16
  
  Rome visite premier jour
- Vatican 🇻🇦 ‐ 4 déc. 2021
  
  Joyeux anniversaire 🎶 Aujourd'hui Meije a sept ans ! Allons voir si le Saint Père accorder sa bénédiction à cette enfant sage. Colonnade, coupole, Pieta, baldaquin, nécropole. Puis musées du Vatican, collection égyptienne et ses sarcophages et momies, galerie des cartographes, stances de Rafael et son école d'Athènes, chapelle Sixitine. Château Saint-Ange, piazza Navona, Panthéon, Sainte Marie majeure. Les petits corps sont usés, comme les grands. Nous nous installons dans un [...]
  restaurant pour fêter la septième année de Meije 🎂. Voilà un anniversaire bien original, mais vivement le moment de partager le gâteau en famille.
  
  +30
  
  Rome visite deuxième jour
Gare Roma Termini

373.9 km

Impeccable ! Un wagon à vélos, cinq places disponibles. Nous avons deux heures d'avance, c'est bien plus que nécessaire.
Bari

15.5 km

Le vent souffle encore un peu, l'occasion de sortir le cerf-volant une dernière fois. La route qui nous conduit à Bari suit le littoral. Elle est calme. Nous passons devant les poissonneries artisanales. La marée y est de première fraîcheur. Nous profitons du temps qu'il nous reste pour découvrir les ruelles étroites du vieux Bari. L'ambiance est encore préservée du tourisme de masse. Le linge sèche aux fenêtres, les grands-mères gardent les entrées. Ça et là, on palabre avec la [...]
gestuelle adresse hoc. Nous nous faisons conseiller la Panificio Santa Rita. Nous régalons de Focaccia chaudes. Tomates ou oignons. Régal. Une glace dans le cornet avant de se présenter sur le quai.

+16
Torre a Mare ‐ 1 déc. 2021

27.7 km

A 6h45, nous sommes au rendez-vous avec l'astre solaire. La journée commence par une heure de promenade contemplative sur les rochers tranchants surplombant la mer. Petit déjeuner chauffés au soleil. Les températures sont remontées de 10° et les lieux sont toujours aussi spectaculaires. Nous prenons le temps de savourer ces derniers moments de voyage privilégiés avant d'entamer la remontée en train. À un jet de pierre, nous déambulons dans Polignano a mare. Terrasse et un caffe preg [...]
o ! Baignade et focaccia. Plus au nord, nous retrouvons la circulation, le bruit de l'autoroute, nous avions oublié 😊. A Torre a mare, nous posons notre dernier bivouac du voyage, dernière gamelle de pâtes sous la tente, dernier coucher de soleil avec vue sur l'Adriatique. Tout le monde est bien à son aise. Ici les températures sont encore douces alors qu'en France la neige a recouvert les campagnes. Le choix d'avoir rejoint les Pouilles en cette fin de parcours semble s'avérer propice à notre mode de déplacement. Globalement nous avons été vernis.

+32
Polignano ‐ 30 nov. 2021

30.9 km

Comme nous avons bien dormi dans nos lits douillets ! La pluie qui a repris pendant la nuit s'arrête au petit matin, de quoi ne pas regretter notre choix de location. À la faveur d'un vent soutenu, le ciel s'est dégagé et la palette a viré au bleu. Vent de travers avec de fortes bourrasques, des températures en baisse marquée, merci Jean-Michel Golinski, il fait beau, nous roulons avec plaisir. Hormis quelques beaux écarts vers le milieu de la chaussée rabattus par les klaxons autochto [...]
nes, nothing special to declare. Nous descendons à vitesse modérée vers la côte Adriatique, délaissons les Trulli, les feuillus et leurs dernières couleurs d'automne pour retrouver les oliviers centenaires, les villes blanches de calcaire et la côte déchiquetée. A Monopoli, nous faisons halte à la Focacceria du coin où l'on trouve un pique-nique succulent, mais nous faisons l'impasse sur l'hôtel rue de la Paix. Nous avançons nos pions de l'antique port aux ruelles pavées de la vieille ville, sans passer par la case départ, puis nous nous hissons, contre le vent, quelques encablures plus au nord et trouvons au pied de la Torre Incina le plus beau bivouac de tout le voyage. Nous sommes soufflés, non par le vent mais par la beauté des lieux. Anaël s'extasie : "J'adore la mer avec ses nuances de vert et de bleu. Je pourrais passer des heures ici à attendre une énorme vague." Face à la mer qui claque sur les rochers aux reliefs fractales, sous de grands pins dont les aiguilles sèches nous font un tapis accueillant, abrités du vent par la robuste tour fièrement campée sur sa base pour guetter la houle, il ne nous reste plus qu'à agencer quelques bottes de paille abandonnées là afin de dresser notre coin cuisine. Un feu de joie céleste célèbre notre arrivée au coucher du soleil. Promis, nous nous lèverons à temps pour assister aussi à la naissance du lendemain. Facile quand on est au pieu à 18h15 ! Au fait, aujourd'hui, nous avons franchi les 3000 km !

+26
Alberobello ‐ 29 nov. 2021

6.8 km

Grosse journée ! On a craqué. Nuit très fraîche, c'est un euphémisme. Mais réveil avec le ciel bleu. Le soleil nous réchauffe. À peine 7 km dans cette campagne magnifique pour atteindre Alberobello, le village aux mille Trulli. Pendant la saison touristique, c'est la côte d'Azur, mais hors saison, avec le froid et une météo bien incertaine, le village est à nous. On a craqué pour l'endroit. On se régale, alors quitte à pousser le vice, sachant que la pluie arrive d'ici peu, nous [...]
optons pour une courte visite avant de se réfugier au sec dans une pasticeria. On a craqué pour les sandwich fait maison et de grosses glaces. Après trois bonnes heures à faire durer le plaisir et ronger notre frein, nous sortons sous la grisaille et l'humidité. C'est la fin d'une très grosse averse. Le vent s'est levé, du nord, il fait un froid de canard... En attendant de rencontrer les oies du Capitole, c'est déjà ça. Il est 15h. Si vous suivez notre programme quotidien, vous savez qu'il est déjà très tard pour nous et qu'il nous faut avoir trouvé un emplacement dans moins d'une heure. On avoue... On a craqué les cordons de la bourse pour une nuit sur place, au sec, dans un lit, au chaud. Des tas de linge humide sèchent en quelques heures grâce aux radiateurs qui carburent. La douche brûlante fume et deux bouteilles de bière suent lentement, mais pas longtemps. Nous sommes tout à la joie d'une sortie nocturne dans les rues d'Alberobello dont les les ruelles et les maisons sont parées des illuminations de Natale. Le ciel (avec une majuscule ?) est même avec nous, limpide. Nous approchons de Noël et humons ses premières saveurs avec délice, loin de la cohue. Enchantement de la vie familiale (pensées pour Maman).

+23
Locorotondo ‐ 28 nov. 2021

38.1 km

Après la journée de repos, comme des coq en pâte, bichonnés par Giuseppe, nous filons découvrir les Trulli du val d'Itria, petites maisons de hobbits blanches aux toits de pierres. Elles parsèment la région, il y en a des milliers, la plupart bien entretenus. Tout cela au milieu des champs d'oliviers, de feuillus qui ont ici les couleurs d'automne, en empruntant des routes secondaires tranquilles et bordées de murets de pierres sèches. Cette campagne est tout simplement splendide. Un ra [...]
yon de soleil vient régulièrement surligner les couleurs. Régal. Il faut appuyer un peu fort sur les pédales car nous sommes dans le sens de la montée et bien chargés des provisions de notre hôte. Plusieurs arrêts s'imposent pour déambuler dans les magnifiques villages aux maisons chaulées de blanc et aux multiples églises. Carovigno, Ostuni, Cisternino et Locorotondo, le dernier du jour, paré de ses décorations de Natale (la naissance, Noël quoi) où nous sommes pris dans la foule des badauds italiens. Inattendu pour nous, mais amusant autant que bref, avec des encouragements à tour de bras. Nos "bici" font impression. Un peu d'animation cela fait plaisir. Nous commencions à penser que les Italiens était en conserve pour raisons sanitaires. Ici, c'est le contraire, tout le monde de sortie pour la promenade dominicale. Reste à trouver un lieu de bivouac. Suffit de demander et l'affaire est dans le sac au premier coup de dés. Terrain de camping parfait, quatre chaises et un abri. Grazie mille. Buena notte !

+37
- Le voyage à vélo en famille et en film ‐ 28 nov. 2021
  
  Pour suivre un bout de notre quotidien en vidéo
  
  La famille en Bosnie-Herzégovine 🇧🇦
Carovigno ‐ 26 nov. 2021

38 km

C'est reparti pour un tour. Nous quittons Lecce, un petit bout de train régional pour Brindisi, puis une semaine de vélo en direction de Bari avant la grande remontée en train. Nous sommes encore tranquilles sur nos routes provinciales. La côte est plutôt jolie mais les déchets de bord de route et bord de mer on refait leur apparition. On a beau vouloir faire abstraction, ça gâche un peu le paysage. Le pays semble moins cultiver l'hospitalité qu'en face, nous avons quitté l'Orient, [...]
retour en Occident. Nous jouissons de la traversée des oliveraies centenaires, avec leur terre ocre où poussent des arbres majestueux aux troncs énormes, noueux, façonnés par le vent. Ici, point encore de bactérie ravageuse, les ramures sont chargées de fruits juteux qui jonchent déjà le sol. Mais la cueillette, bien que tentante, est vaine. L'olive réclame une préparation minutieuse pour être dégustée ; sinon elle est âcre, amère, immangeable ; nous avons goûté vous pensez bien. La balade est splendide. À Carpignano, au moment des emplettes, nos jugements à l'emporte pièce sur l'hospitalité défaillante des locaux, volent en éclat. Un homme s'enquiert de notre expérience ; après avoir satisfait à sa curiosité, nous lui demandons conseil pour passer ma nuit. Suivez-moi ! Trois kilomètres au pas de course et nous voilà installés dans une sommaire bicoque de villégiature. Giuseppe nous a ouvert sa campagna avec une simplicité désarmante. Quatre lits, une cuisine, un petit salon et une grande table. Confort, confort quand tu nous tiens. C'est alors que la pluie fait son apparition. Quelques gouttes d'abord, puis une très grosse averse en soirée. Merci à Giuseppe, notre ange-gardien du jour. Nous y sommes si bien que nous y restons une journée de plus. L'occasion de revoir Giuseppe et sa femme qui viennent avec un panier chargé de victuailles, un repas préparé, du vin... Il nous prouve que l'hospitalité n'est pas l'apanage d'une civilisation. Rassurant.

+26
Brindisi

37.1 km
Lecce ‐ 24 nov. 2021

41.9 km

Une de fois encore, nous avons redouté la pluie et nous déjeunons au soleil ! Merci à notre bonne étoile. Nous démarrons très tôt (poussés par la météo défavorable) et nous offrons une magnifique étape de vélo jusqu'à Lecce. 9h00, Torre dell'Orso, Caffe latte, madeleines fourrées à la crème et baignade dans les vagues de l'Adriatique sous le ciel bleu ! On aperçoit l'Albanie de l'autre côté. 10h00 Changement de végétation, bougainvilliers, figuiers de Barbarie, rouler à t [...]
ravers les pinèdes et leurs odeurs suaves, suivre la côte rocheuse ciselée, des routes désertées à la basse saison, nous en sommes les rois sur nos petites reines, quelques ciao échangés avec les locaux. 12h00 Lecce, quelques emplettes alimentaires, gouttelettes de pluie, appartement et casse-croûte royal à l'italienne, au sec. 16h00 Au chaud, lessive, école, repos, tout le monde va bien (après avoir retrouvé Anaël, ouf !) Une journée de pause à Lecce, pour charger toutes les batteries avant la dernière semaine de vélo bivouac. Visite de la citta bianca. Pizza !

+25
Otranto ‐ 23 nov. 2021

26.6 km

Grasse matinée ! Alors que nous attendions la pluie, à 10h00, petit déjeuner sur la terrasse, en plein soleil. Régal. Nous pouvons découvrir le charme du lieu qui nous entoure. Une large oliveraie dans laquelle sont bâties des constructions de branches tressées, dont une immédiatement baptisées Maison du Marsupilami. Les enfants y jouent toute la matinée. Le soleil nous pousse à lever le camp pour rejoindre la côte adriatique. Après l'installation de la veille, nous mettons plus de [...]
deux heures à tout ranger et décollons bien tardivement. Nous ne le regrettons pas, nous profitons d'une belle heure de vélo, bordant d'immense murets de pierre, à travers les oliviers innombrables mais qui dépérissent dramatiquement. Des millions d'arbres asséchés par une bactérie ravageuse, une région entière qui se désertifie. Terrible. Nous rejoignons Otranto, petit port, extrémité orientale de la botte, avec sa forteresse de pierre blanche qui domine la mer. L'occasion de déguster de délicieux sandwichs et, et, et ??? Nos première glaces italiennes ! Un Regalo (un vrai cadeau) ! Trois boules tellement parfumées. Le soleil et décline et nous filons encore quelques kilomètres au nord pour trouver une bâtisse en construction, chantier bien ordonné et un toit pour nous protéger des éventuelles averses. Allez, hop bivouac sur la dalle de béton. On est bien tintin.

+14
Parco Paduli ‐ 22 nov. 2021

43 km

En partant de Lecce nous patientons pour éviter de peu une grosse radée. Avec tout ça, l'heure est déjà bien avancée. Il nous faut encore faire 40 km, rendez-vous pris avec Giorgio avant 17h grâce à Giusi, connaissance de Papy Bruno, dans un lieu particulier où nous serons accueillis. Alors il est temps de rouler. A peine 5 km après la sortie, nous peinons à éviter les larges flaques d'eau qui recouvrent la route, la mécanique du vélo d'Étienne s'encrasse, craque et là, c'est le [...]
drame. Chaîne cassée 😭. Cet vrai, nous aurions dû les changer avant de partir, elles ont bien 15 000 km ces chaînes (horreur pour n'importe quel cycliste soigneux). Mais elles ont été robustes et fidèles, ont traversé l'Asie.. Tais-toi, répare. Avec quoi ? Je n'ai pas ce qu'il faut. On n'avait pourtant bien un maillon depuis la dernière casse non ? On appelle les magasins, mais ils ferment tous à 13h et il est 13h. Personne ne veut nous aider. Terminé le coup de main impromptu, il ne fallait pas retraverser la mer. Nous perdons pas mal de temps avant de trouver une solution qui semble tenir le coup, en bricolant avec des restes (ne jamais jeter les restes !). On repart, la chaîne fait un bruit de mobylette, mais ça tient. Il reste donc près de 40 km à faire, en 3h, ça paraît jouable ? Nous repartons à travers la campagne, traversant de magnifiques villages de pierre blanche tous les 5 kilomètres. La pluie, ce n'est pas confort, mais il faut reconnaître qu'elle s'accompagne de ciels et de lumières incomparables. Après 20 kilomètres, pause casse-croûte. Le bistrotier à qui nous demandons de l'eau est fan de vélo. Ni une ni deux, il appelle son pote qui tient le magasin de vélo le plus proche. 10 minutes plus tard, il est sur place, analyse, diagnostique, puis revient avec un maillon neuf pour changer mon bricolage. Nous repartons avec la pluie, puisqu'on aime ça ! Mais nous ne parvenons pas à tenir le timing. Tout le monde est fatigué et nous puisons dans les ressources mentales. A 17h00, c'est raté (Giorgio doit s'absenter), nous sommes encore à 10 km et optons pour faire les courses de vivres indispensables. Nous allons en fait rouler encore plus d'une heure dans la nuit pour trouver notre point de chute. Il fait doux, nous sommes perdus dans la campagne obscure, à la frontale. Plutôt chouette. Lorsque nous arrivons enfin au Parco Paduli, l'endroit est désert, un terrain parsemé d'oliviers et nous craignons de nous être fourvoyés. Nous sommes dubitatifs, trouvons à monter les tentes, mais pas d'eau disponible et nous sommes presque à sec, difficile de cuire les pâtes ... Patience sera récompensée. A 19h30, alors que deux enfants sur trois dorment dans la tente, sans avoir attendu le repas, Giorgio est de retour. Il nous ouvre la petite maisonnette au milieu du terrain. Une ancienne construction restaurée selon les canons de l'écologie moderne : autonome ! Mais pas dépourvue de confort. S'y trouve un lit confortable pour reposer les mécaniques de chaire, une jolie cuisine avec l'eau courante et même la douche chaude ! Bonheur. Nous déplantons illico, et nous installons à l'intérieur pour préparer le repas. Peu de temps après, calme plat, nous dormons au sec et au chaud. Voilà une belle expérience. Rien de tel pour redécouvrir le plaisir d'un confort simple. Merci Giorgio !

+14
Lecce

37.4 km
Brindisi

4.4 km

A 6h30, réveil par l'annonce de l'entrée au port de Brindisi. Italie nous voici, on vadrouille dans les Pouilles. Nous savons que la journée sera longue, mais elle le sera plus encore que prévu. Cela commence à la douane italienne de bon matin. Nous aprenons que les nouvelles restrictions covid nous donne le droit à 36h de passage en Italie. Visa de transit uniquement car nous ne venons pas de l'espace Schengen. Ahhh ? C'est vrai qu'en Albanie on a un peu délaissé les mesures sanitair [...]
es de distanblabla sociablabla... Bref de retour dans l'UE, on se croit à la maison et on nous répond "Ouste". Les douaniers sont sceptiques sur notre capacité à traverser l'Italie en un jour et demi. A peine ironiques. On a beau pousser fort sur les pédales et avoir des enfants durs à cuire, on n'est pas non plus des Marvel(o) (jeu de mot pour les quadra). Et pas question de prendre le train en raison des mêmes mesures. Une quarantaine de 10 jours dans le même hôtel s'impose... Euhhh non merci, sous ma tente peut-être ? C'est un peu la douche froide, le comble pour des adeptes de Warmshowers (référence de cyclo). En fait, il nous faut un peu de temps et le sourire bienveillant de la douanière pour comprendre qu'elle nous explique la réglementation, que ce n'est pas son problème mais le nôtre si on est contrôlés par la police et que tout est bon, circulez y a rien à voir. Bref, nous rentrons sur le territoire Schengen, à nous d'être malins pour la suite. Bon, nous filons à la gare ferroviaire pour nous embarquer dans un train direction Lecce. Passons sur l'heure de discussion au guichet pour trouver des billets de retour en France... Plus intéressant, le petit déjeuner pris au coin de la rue. Croissants chauds, chocolat chaud et caffe latte ! Ma che buono !

+2
Brindisi 🇮🇹 ‐ 21 nov. 2021

299.3 km

20h00, nous entrons dans le port, patientons une heure... en mangeant par Toutatis (popote, réchaud, pasta devant le terminal, on n'a pas peur). L'excitation monte, à peine épicée par le passage de la douane. On évite la fouille intégrale mais il faut défaire toutes les sacoches, y compris les plus petites. Nous réussissons l'examen et pouvons embarquer. Évidemment, nous procédons à l'exploration méticuleuse du bateau qui heureusement pour papa maman n'est pas immense. Pont avant, [...]
pont arrière, restaurant, cabines... Recherche d'un lieu pour installer nos matelas. C'est vite vu, dans la zone fauteuils, full of lights. On se cache comme on peut. Dernier tour sur le pont pour assister à la sortie du port. Il est très tard et la nuit sera courte et fatigante.
Vlora, Albanie

18.5 km

Aujourd'hui, nous prenons le bateau 🤗. Pour notre dernière journée albanaise, petit parcours. Nous ne sommes pas encore montés en selle, que nous faisons la connaissance d'Amélie jeune cyclo allemande qui s'est arrêtée quelques instants là-même où nous avons fait halte. Nous parcourons ensemble les 20 km et la dernière bosse à franchir. Le chemin agréable, à traverser les oliviers, file d'autant plus vite que les bavardages font oublier les coups de pédale. A 11h, nous sommes [...]
au port de Vlorë. Amélie poursuit sa route, nous nous mettons en quête de billets de bateau. Moins d'une minute d'attente devant l'entrée du port suffit pour qu'une proposition nous soit faite. Elle paraît honnête, alors go. Test covid pour les 4 membres les plus âgés. Négatifs 😅. Passeports, facture... Ça passe ! Il reste 7 heures à poireauter avant l'embarquement. On sait faire. On mange, on remplit les sacs (de nourriture 😋), on bulle sur la promenade en bord de mer, on complète un peu les cahiers, et on se paie... une glace bien sûr ! 🍦 La nuit tombe, on s'attable dans un café, dessins, Wi-Fi et tutti quanti !

+17
Mifol ‐ 20 nov. 2021

48.5 km

Journée sans mojo. Ça fait aussi partie du voyage. Petit déjeuner grognon, a-t-on mal dormi ? Choix d'aller visiter un vieux monastère rénové très joli, mais pour visiter, il faut se farcir 200 m de dénivelée très raides. Dur dur, c'est joli mais quand même, la visite en valait-elle la peine ? Avant de partir, crevaison. On sait faire, réparation express et nous repartons. Il est 12h nous n'avons pas beaucoup avancé, la route secoue fort, nous suons, grognon grognon la queue du coch [...]
on. Nous devons encore affronter une montée droite, longue, un peu raide en supportant le trafic... Puis les choses s'applanissent, la vague est passée... Route agréable, descente, belle lumière, petits achats pour la popote du soir, eau et recherche de bivouac... qui dure un peu mais pour nous offrir un terrain 3 étoiles. Nous demandons l'autorisation de camper et recevons, en plus du gazon nickel, la clé du bar, électricité, accès aux toilettes, tables et chaises. C'est trop de luxe ! Merci patron.

+26
Mërtish ‐ 19 nov. 2021

58.3 km

Et c'est reparti pour un tour. Trois étapes avant de traverser l'Adriatique. Ce matin, nous pédalons utile pour nous extraire de la grande zone côtière urbanisée au sud de Durrës. Du béton, du béton. C'est moche, moche, pire que la côte d'Azur. Des hôtels à toutous au kilomètre qui se mélangent avec des bâtiments en voie de non achèvement. Cracra, beurk. C'est tout droit et le long de l'autoroute pendant dix bons kilomètres. On envoie, on se débarrasse. Mais parmi les immondic [...]
es, on trouve parfois des perles. Et dans cette matinée, nous la trouvons. Au hasard d'un bref arrêt en bord de route, alors que nous nous croyons dans un endroit perdu désert, de nombreux véhicules défilent. Le premier s'arrête longuement pour nous féliciter, nous gratifier puis se fait klaxonner copieusement par son successeur. Celui-ci arrivé à notre hauteur stoppe et s'exécute de même, halte conséquente pour des encouragements, des sourires. Comique réjouissant de la situation. Quelques instants après, un autre conducteur s'arrête, nous salue amicalement, farfouille et nous tend par la fenêtre une pleine poignée de kakis. Merveille de l'hospitalité. Après 30 kilomètres à longer l'autoroute, nous pouvons enfin emprunter des routes secondaires à travers la campagne. Une large plaine agricole entièrement dédiée à la culture. Bitume impeccable, vent dans le dos, lumière d'après-midi, moment de pédalage parfait, normal de payer la facture avant de jouir de son bien, cet après-midi nous sommes récompensés des efforts du matin. Pour le bivouac du soir, nous nous adressons à un jeune homme qui œuvre dans un jardin bien entretenu. Il nous ouvre immédiatement la porte... de la maison voisine, une bicoque poussièreuse et désaffectée dont l'entrée est obstruée par des bottes de paille. Qu'importe, un coup de balai et nous en ferons notre palais. Dernier témoignage d'hospitalité, notre hôte nous apporte jus de fruit et sac de grenades, mandarines... Même le code du Wi-Fi !

+9
Durrës ‐ 17 nov. 2021

29.5 km

Au réveil, un beau soleil sort de la brume charbonneuse issue de la bourgade voisine. La chaleur remplace vite l'humidité nocturne et sèche nos toiles. C'est la chaleur d'une grande carafe de lait offerte par un serveur qui réchauffe nos âmes. Ça fait du bien après la piscine gelée ! L'hospitalité albanaise, une fois de plus. La journée nous en fournit plusieurs exemples. Après des kilomètres de route fréquentée, nous fuyons à travers les collines. Lors d'un arrêt sur une place, [...]
dans une autre ville, un autre serveur, qui a repéré en nous des voyageurs, nous apporte sur un plateau des bouteilles d'eau fraîche, une dizaine de mandarine mûres. Et des bravos, des encouragements, des gratifications. Quelle leçon ! Arrivée rapide vers Durrës ou nous faisons une pause de 2 nuits. C'est l'occasion d'aller à la plage, tenter une baignade, compléter les cahiers, jouer, cueillir quelques agrumes dans le jardin, cuisiner du riz au lieu des pâtes 😋 et se faire une petite coupe chez le Barber.

+21
Fushë-Krujë ‐ 16 nov. 2021

52.4 km

Journée contrastée. Après un miam, nous roulons avec nos compagnons toute la matinée mais savons que la pause sera l'heure des Au revoir. Le vent irrégulier mais certain nous ballote sur la route qui est heureusement bien calme. Un burek fumant donne l'occasion de la pause dans la bourgade de Lezhë, grouillante dans la brume matinale. Goûter du matin, régal du voyage. A Milot, nos chemins se séparent après un dernier pique-nique partagé avec Léonie et Jarik. Émus et tristes de [...]
se quitter mais joyeux à la pensée de se revoir. Nous reprenons la route sans tarder, un bon bout de chemin reste à parcourir, dont quelques bosses. Cette fois le vent est pour nous et malgré un peu de fatigue, les jambes tournent. C'est l'occasion de repenser aux impressions variées que l'on ressent en traversant ce pays. Bien sûr nous sommes loin des paysages soignés, des villes de cartes postales vue en Europe centrale, bien sûr il y a la saleté des déchets qui s'amoncellent depuis des décennies, et tout le cortège de sensations suscitant le dégoût, mais ce serait tellement tronqué, sans nuance et prétentieux de s'en tenir là. Entre fraîcheur sèche et odeurs mêlées, tantôt âcres et empuantées, tantôt chaudes et suaves, enguarriguées, nous sommes la cible des bonjours permanents, sur la route et depuis ses abords et de bien au-delà, klaxons, hello, saluts, sourires. La gentillesse des Albanais nous claque à la figure, de la sollicitude des hôtes jusqu'à la bienveillance des conducteurs (rares sont les chauffards et, tant mieux, vu la cohabitation qui nous est impossible à éviter). De même, difficile de se faire une idée quant à l'organisation du pays qui nous apparaît être une économie du business local et du système D, reposant sur l'agriculture de petite surface et la bagnole. Mais, encore une fois, tout cela n'est qu'impression de voyageurs nomades en bord de route. Qu'en est-il réellement de la vie ici ? Peut-on juger de quoi que ce soit à la simple vision de moteurs qui tournent à l'arrêt, pendant la pause café ? C'est vrai, pour nous la pause café est l'occasion de reposer les moteurs. Mais qui, sur cette terrasse, sont les consommateurs à l'empreinte la plus profonde ? Restons modeste, ouvrons nos mirettes et acceptons avec reconnaissance les présents de ce peuple et de cette terre. C'est sur ces interrogations que nous parvenons dans un îlot de confort, camping recommandé par Chuck de Shkodër, une jolie pelouse derrière un hôtel haut de gamme qui sait satisfaire sa clientèle aisée. Cher en regard de la nuit précédente, mais encore si bon marché face aux prix UE 🇪🇺. Douche chaude, tables confortables, fruitiers, herbe tendre, éviers, eau courante et même extinction des lampadaire pendant la nuit ! Ah le confort...

+12
Raboshtë ‐ 15 nov. 2021

38.8 km

Nous voilà repartis. Nous quittons Shkodër de bon matin pour profiter de la belle journée. Nous nous réjouissons car nous allons partager la route avec Léonie et Yarik. Ganz toll ! La route est bonne, peu chargée, très plaisante, toujours bordée des fruitiers désormais habituels, grenadiers, plaqueminiers, chargés de fruits mûrs auxquels nous pourrions volontiers succomber. Mais aussi vignes, figuiers, agrumes. Quelques détours dans la campagne nous permettent de rester au calme [...]
et quelques brèves montées nous permettent d'accéder au restaurant Oazi à Fishtë. Il nous a été vivement recommandé, alors ne ratons pas l'étape. Un restaurant où l'on mange bien en quantité et pas trop cher, "ça c'est notre genre de truc", d'après Anaël. L'endroit est charmant, une terrasse bien apprêtée, au calme, avec une vue dégagée. Un service impeccable et distingué. Nos sommes seuls attablés. Mystère. Pas de menu, nous suivons les conseils du serveur. En peu de temps, les plats s'enchaînent pour le plus grand plaisir des yeux et des papilles. Cela fait longtemps que nous n'avons pas fait festin si raffiné das un restaurant, et la France y a son compte. Nous sommes tout à notre joie de partager chacun de ces mets délectables et ne savons comment expliquer présence de cet établissement incroyable, dans cet endroit perdu et dont les tables sont désertées. Après la farandole de desserts, nous nous enquerissons de la réponse. Nous sommes lundi, venus avant 12h. Mais la veille, le restaurant faisait salle comble. La réservation aurait été nécessaire pour s'attabler dans ce qui est le meilleur restaurant d'Albanie. Le plus grand auteur, est né en ce lieu et y avait sa table. Voilà qui est plus compréhensible. Reste à s'acquitter de la douloureuse et nous redoutons le pire. Évidemment, cher... Pour un repas albanais. Mais à peine 10 € par personne. Que demande le peuple ? Du pain ! Qu'il nous reste à trouver avant de bivouaquer. Après 3 heures de cette pause divine, nous nous remettons en piste, la panse chargée. Nous payons notre addition de façon plus salée sur une route collineuse puis caillouteuse. À peine 10 km, qu'importe, nous avons mangé pour le soir. Nous nous installons sous la divine protection d'un clocher, sur un joli carré d'herbe. Montage de camp et mini feu de camp, guitare et chansons. Au poil !

+21
Chez Chuck & Susan ‐ 13 nov. 2021

11.6 km

A Shkodër, nous prenons nos quartiers chez Susan & Chuck, deux américains retirés de leur boulots et du mode de vie occidental. Ils voyagent depuis plus de dix ans à vélo à travers l'Europe et rendent l'hospitalité qu'ils y ont trouvé en accueillant les cyclos de passage sur l'eurovélo 8. Chaleur, confiance, générosité et moult conseils. Nous y restons 3 nuits, trop heureux de laisser nos marques dans la montée d'escalier. Merci Susan & Chuck. Nous y retrouvons Léonie und Yarik, [...]
croisés au sommet des Serpentines de Kotor. Très belle rencontre. Le beau temps nous permet une excursion vers le lac que nous avons longé depuis la frontière monténégrine. Promenade sympathique dans la ville qui est l'occasion d'une glace excellente à un prix imbattable 4 €, pour toute la famille. Nous apprécions la pause après les belles mais exigeantes journées de vélo. Et puisque la glace était si bonne et si bon marché, nous y retournons le lendemain avec Léonie et Yarik.

Léonie et Jarik à vélo

+27
Shkodër 🇦🇱 ‐ 12 nov. 2021

38.6 km

Albanie, le Tiers-Monde a la porte de l'Europe. Nous avalons de grandes lignes droites. La bagnole est devenue reine comme partout. Pas un kilomètre sans voir une station-service, un lavahj (une stationde lavage), un auto servis (mélange de garage et de casse). À n'en plus finir, des débris de plastique jonchent les rues. L'odeur omniprésente du charbon carbonisé nous renvoie dix an plus tôt à notre traversée de la Chine. Les bistrots n'offrent en terrasses que les bruyantes convers [...]
ations masculines. Dans les lits des rivières à sec, on ne voit miroiter que les détritus colorés. Des odeurs de charognes, des cadavres de chiens ou autres bestioles ponctuent notre effort pour nous rapprocher de Shkodër. Tableau bien triste, mais incomplet et partial. Il faut y ajouter l'orange des grenadiers et des plaqueminiers qui surligne sans discontinuer notre route et parsème tous les jardins des pavillons plus ou moins achevés. Les odeurs de grillades alléchantes composent avec les fumets des déchets qui se consument. Les regards surpris et curieux, les bravos lancés à la volée. Et la grande ville, Shkodër, grouillante d'animation, de petites boutiques, d'étals de fruits et légumes à des prix défiant toute concurrence et, le plus inattendu pour nous, des cyclistes du quotidien partout dans les rues. Des dizaines de magasins de vélos, mais ne comptez pas y changer une pièce trop spécifique. Nous y avons trouvé béquille, rayon à changer pour un tarif imbattable. Il semblerait que ce tropisme pour la petite reine soit dû au dernier dictateur en place, phobique de la voiture individuelle et qui l'avait interdite. Pas de Volkswagen donc mais des bicyclettes en pagaille. Malheureusement, les allemandes ont, depuis, repris le dessus.

+20
Près de la frontière albanaise, Monténégro ‐ 11 nov. 2021

33.8 km

Une bonne grasse matinée après un quasi tour du cadran. Nous devons reprendre un petit bout de voie rapide mais, peu après nous pouvons nous en extraire pour achever notre descente dans la large plaine de podgorica, en empruntant une petite route bordée de grenadier éclatants. Traversée directe de la capitale, ville plus ou moins moderne où nous circulons sur de larges avenues à doubles voies avant de retrouver de belles pistes cyclables, les dernières en date sont anciennes (serbie ?) [...]
. Visite rapide de quelques monuments, en particulier la grande église orthodoxe dont la magnificence nous subjugue. En début d'après-midi, nous devons subir une portion très désagréable, route à fort trafic sans bas côté. Nous sommes serrés sur la ligne blanche latérale. Puis, magie, 2 kilomètres d'une piste cyclable royale... avant de recommencer dans le trafic. Dès que possible nous bifurquons et optons pour la route montagne et les 200 m dénivelées. Plutôt grimper que de supporter le stress des automobiles. Bien nous a pris, nous trouvons un super bivouac et la vue est splendide. Belle récompense. Une voiture de police monte la garde, peut-être est ce pour nous coller une prune, car le bivouac est formellement proscrit au Monténégro. Nous entamons un semblant de discussion, expliquons, pas de problème ? Mais attention, la nuit sera froide ! Merci pour l'info, si ce n'est que ça. La présence de la frontière à quelques kilomètres explique sans doute leur présence. Toilette rassénérante, soupe, pâtes, un petit épisode des Cités d'Or. Il est bientôt 19h30, au dodo 💤.

+27
Entre Cetinje et Podgorica ‐ 10 nov. 2021

Bonne nuit au sec, il fait doux malgré l'altitude. Nous repartons à l'assaut du col à atteindre. La traversée de Njeguši est très plaisante quelques lacets, des mandarines offertes aux enfants, 300 m d+ et enfin le sommet de l'ascension. Nous sommes récompensés par la vue sur l'autre côté. La montagne monténégrine flamboie sous les couleurs d'automne. Nous nous régalons de la descente sur Cetinje où la pause est bienvenue pour nos ventres affamés. Nous y croisons Johannes cyclo [...]
allemand puis Charlotte et Eve de Suisse qui ont roulé avec le groupe de 7 de la veille, petit univers que le monde du cyclo. En ce moment il ne se passe pas un jour sans que nous ne croisons des cyclos, c'est rigolo. Petit tour dans l'ancienne capitale qui s'est muée en une mignonne bourgade de montagne animée. Comme toujours, le soleil redescend vite vers l'horizon et nous repartons pour une vingtaine de kilomètres délicats sur une route magnifique mais à vitesse rapide. Quelques passages désagréable mais tout se passe bien. Après une heure, nous pouvons nous écarter de la voie pour trouver un bivouac tranquille. Une bonne journée de plus !

+24
Serpentines de Kotor ‐ 9 nov. 2021

23.9 km

Grand jour. Grosse journée. Belle journée. Après plusieurs hésitations sur le parcours et le timing, nous avons décidé de quitter Kotor par le haut. Les site est exceptionnel alors prendre un peu de hauteur était le moins que nous puissions faire. Les serpentines, une montée de plus de 1000 mètres d+, une trentaine de lacets sur 30 km. Les chiffres nous donnent un peu le vertige mais... Le défi nous tente terriblement et la montée ne dépasse jamais 5 ou 6 %, ce qui est supportable [...]
pour nous. Les copains québéco-suisses l'ont passé peu avant et nous l'ont recommandée. Il paraîtrait même qu'on peut apercevoir l'Italie par beau temps. Hier, la météo nous a annoncé un temps doux, couvert, sans pluie. Nous avons mis les enfants en condition, avons éliminé un maximum de pots en verre dans nos sacoches et rejoint nos lits rapidement. Les voyants sont au vert, il n'y plus qu'à faire tourner les jambes et transpirer. A 6h45 tout le monde est sur pied, à 8h15 en selle. Passage éclair dans la vieille ville de Kotor pour la voir de jour et en route mauvaise troupe. La montée attaque dès la sortie de ville très progressivement et nous sommes peinards. Après 200 m de d+ nous arrivons sur la route de montagne. Asphalte impeccable, cinq véhicules par heure, il fait bon, soleil voilé, on ne pourrait pas rêver conditions plus idéales. Si la chance sourit aux bienheureux, alors nous sommes des bienheureux. Et de fait, c'est une joie que de vivre cette montée ensemble. Le doute qui pouvait subsister sur la réussite de l'entreprise est vite levé. Et les enfants, vont-ils encaisser une telle montée ? Dès le pied de l'ascension, ils caracolent en tête, prenant facilement de la distance sur leurs parents malgré leurs sacoches. Ils sont en train de nous faire un enterrement de première classe. Nous sommes à la peine derrière tandis qu'ils enchaînent des relais de 200m d+ sans pause. A 13h, le contrat de la journée est rempli, nous avons gravis les 25 premiers lacets et atteignons le bistro qui ponctue la première partie de l'ascension. Nous sommes à un jet de pierre du village de Njeguši où nous allons poser notre bivouac. Une bonne pause pique-nique au chaud avec rafraîchissements et crêpes. Nous l'avons bien mérité non ? 😋 Il n'y a plus qu'à trouver notre spot de bivouac. Et bien nous y sommes. La patronne du bistro nous a proposé de camper devant son établissement et de faire notre popote au chaud. Elle n'est pas belle la vie ? 🌞 Une bande de 7 cyclistes passe devant nous, français et allemands dont certains ont roulé avec les québécois. Rigolo.

+19

En haut des Serpentines

Un petit mot sur cette étape de votre tour?
Escaliers de Kotor ‐ 8 nov. 2021

2.9 km

Pause à Kotor. Ecole, écriture, réparation des vélos. Toute la famille qui habite la maison voisine participe à améliorer la fixation du weehoo de Manon qui tangue sur la route. Mais, le père de famille fait la preuve de sa légitimité paternelle. Lorsqu'il arrive, il a la solution en un clin d’œil et l'exécute en quelques instants. C'est qui le patron ? Entre temps, Stéphane a fait son paquetage et roule vers son avenir cyclotouristique (il est parti pour deux ans ... ou plus) Apr [...]
ès-midi balade, à l'ascension des monumentaux escaliers de Kotor. Navrés, nous n'avons pas eu le courage de compter les innombrables marches qui donnent accès à la vue imprenable surplombant la vieille ville.

Stéphane, compagnon breton de deux jours

+10
Kotor, vieille ville ‐ 7 nov. 2021

4.2 km

+7
Kotor

45.8 km

Il fait beau ! Le soleil nous réchauffe et une magnifique journée s'annonce. Nous allons traverser les bouches de Kotor et faire le tour de la baie de Kotor pour terminer dans cette ville magnifique, à visiter de nuit. Nous passons toute la journée en compagnie de Stéphane. C'est une grande joie de partager cette splendide journée de vélo. Un peu de tourisme à Herzg Novi, où nous prenons part à la sortie de la messe orthodoxe. Et oui, il est dimanche matin, nous sommes de toutes les [...]
fêtes. Puis nous roulons en bord de mer avec une route tranquille et nous pouvons à loisir admirer la couleur de l'eau qui contraste avec les parois colossales qui l'encadrent. Seul couac, nous déplorons un nouveau pneu en piteux état, pour le deuxième weehoo, celui de Manon. Deux gonfles inquiétantes font leur apparition et indiquent que le pneu rend l'âme. D'autant que cela s'accentue au fil des kilomètres. Mais on est dimanche et le seul réparateur vélo du coin est fermé. Il faut bien aller à la messe ! Nous traînons le problème jusqu'à la pause déjeuner, tentons une réparation de fortune qui nous permet de profiter de la fin de la traversée. Re-tourisme à Perast, petit village en front de mer au charme fou et qui tend son regard vers les deux chapelles juchées au centre de la mer intérieure sur de petits escarpements rocheux. Ici, la saison touristique fonctionne tous les jours de l'année et ce n'est pas volé. Nous terminons notre tour sans omettre les arrêts aux cascades aux débits colossaux qui sourdent des résurgences aux coins de la baie. "Un truc de malade" Notre ange-gardien nous tape sur l'épaule en arrivant à l'appartement loué. Juste au-dessus, une maison abrite un garage familial. Je m'y dirige sans attendre, demande s'ils ont des pneus de vélo ... non. Bon, mais le vélo enfant en train de rouiller sagement, là ? Ce serait pile la taille et le pneu arrière est bon. Pas de problème, prends ce qui t'arrange frère ! Je prends. Je repars, trop heureux d'avoir déjà trouvé si vite le pneu de rechange qu'on avait peu de chance de trouver à Kotor, ville de tourisme sans bike shop. Nous allons fêter ça en ville avec Stéphane. Glace !

+34

le thème: bleu

Quand la caravane passe...
Igalo 🇲🇪 ‐ 6 nov. 2021

29 km

Nous repartons lorsque la pluie refait son apparition. Ça crachote. Après la rude montée permettant de quitter le village, un grenadier nous stoppe dans notre élan pour le déjeuner. Ces arbres sont comme des soleils lorsque ils prennent leurs couleurs automnales, jaune pétard. Les enfants raffolent de leur fruits acidulés et juteux. Une voiture s'arrête, une dame nous interpelle. Son mari nous a aperçu dehors sous la pluie. Nous voudrions nous remettre en route rapidement mais son emp [...]
ressement à nous convaincre de la suivre chez elle est tel que nous acceptons. Prenons le temps, nous sommes là pour ça. Elle est touchée par les enfants et nous fait découvrir la "maison" magnifique dans laquelle elle vit. Elle tient un gîte agrotouristique. Le jardin qui se cache derrière est un vrai trésor qui regorge de fruitiers, entre autres. Elle nous fait faire la visite et rempli pour nous une pleine cagette de grenades, mandarines, kakis, poivrons, piments ainsi qu'un énorme pot de miel fait par la voisine. Avec son rayonnant sourire. Merci Gordona ! Il est bien tard lorsque nous filons sous une pluie qui s'est accentuée. Mais il ne fait pas froid et la frontière nous appelle. Une petite vingtaine de km avant de passer au Monténégro ! En chemin nous sommes doublés par Stéphane, un breton parti de Rennes voilà deux mois et qui s'est octroyé 3 ans, voire plus, de bonheur cyclotouristique. C'est avec lui et sa compagnie enjouée que nous franchissons la frontière et passons la fin de journée. Peu avant la nuit tombée, nous trouvons à bivouaquer ensemble en bord de mer. Impeccable. Une bien belle journée de rencontres.

+14
Cavtat, Croatie

Après trois jours à buller à Dubrovnik, sous la pluie, il est temps de se remettre en marche même sous la pluie ☔. Pour quitter la ville, grosse montée sur une route très passante et pas spécialement large, mouillée de surcroît. Stop ! Nous avons fait suffisamment "d'exploits" ces derniers jours, là nous passons notre tour et avons opté pour les services d'un chauffeur de van pour nous emmener de l'autre côté de la baie, 20 kilomètres plus loin. C'est sûr c'est plus rapide, c' [...]
est moins propre, moins conforme à nos attentes mais nous avons charge d'âmes, sachons être raisonnable. Le chauffeur Matteo est super sympa, conduite très apaisée et en voyant ce qu'il nous fallait emprunter, personne n'a de regrets. Nous sommes déposés à Cavtat, très joli port bâti en pierres qui rappelle la côte occitane. Il fait doux, c'est encore très fleuri et déserté par les touristes. Petite balade dans les ruelles, la pinède et nous goûtons la fraîcheur de l'eau.
- Cavtat village, Croatie
  
  +9
Dubrovnik, Lapad ‐ 5 nov. 2021
- Stari Grad Dubrovnik ‐ 3 nov. 2021
  
  La matinée est ensoleillée, nous en profitons pour aller visiter la vieille ville avant que les premières gouttes ne tombent...on ne sait pas quand elles s'arrêteront. Visitez la ville en novembre et vous pourrez faire des photos sans autres touristes que vous!!! Quelques souvenirs de presque 20 ans en arrière (😭) ressurgissent non sans émotions pour Etienne. Le soir nous souhaitons bonne route à nos camarades de ces quelques jours riches d'émotions et de sensations. Visitez le sit [...]
  e de Jade et Yanouk, de magnifiques vidéos à visionner : Perdons les pédales
  
  +14
  
  Airmusique par les enfants
  
  Jade et Yanouk EP 12 | VOYAGER EN GROUPE / On partage la vie à vélo. #cyclotourisme #croatie
- Front de mer, baignade ‐ 5 nov. 2021
  
  5.9 km
  
  Rester dans un petit appartement comme un poisson dans un bocal n'est pas simple... Les pluies intermittentes nous permettent une évasion salutaire. Nous prenons un peu de hauteur pour aller saluer les falaises giflées par la mer déchaînée. Anaël, qui se languit de reprendre l'itinérance, nous suit sur les pistes, chemins escarpés, escaliers, plage rocheuse... avec son vélo. Ce moyen de locomotion parait pour lui bien plus naturel et moins fatiguant que la marche à pied ! Nous termino [...]
  ns notre boucle par une baignade tant attendue par Colline. Brève, mais ça compte !
  
  +9
Dubrovnik 🇭🇷 ‐ 2 nov. 2021

53.6 km

On le savait, ce matin, il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille (enfin, les rares que nous croiserons, sur la route, n'ont malheureusement plus voie au chapitre) ! Nous nous sommes préparés la veille, les vélos sont bâchés, dans l'auvent de notre nouvelle tente, la tente chameau (apportée par la supply team autrichienne), nous avons tout le nécessaire au petit déjeuner, les imperméables, les casques au sec. Bref, nous sommes parés. Un dernier point avec les camarades po [...]
ur savoir ce que fait chacun et qui dort où le soir. Réservation posée pour un appartement abordable. En route, mauvaise troupe ! Le départ est vache, une bonne côte dans le crachin, mais ça ne dure pas, quelques dizaines de mètres de dénivelée et nous pouvons de nouveau apprécier notre cheminement sur la route à niveau. Cependant, les précipitations s'en mêlent. La route est toujours aussi belle malgré le temps bâché et après quelques dizaines de kilomètres, nous sommes rincés par la pluie malgré les protections. Une fois encore, à l'unanimité, nous faisons la pause méridienne lorsque nous trouvons une terrasse abritée. Nous retirons les vêtements détrempés, au sec. Nous devons encore nous passer de pain, mal anticipé, mais nous nous régalons des fromages, charcuteries, noisettes, raisins secs et d'une bière fraîche ! Ça c'est bien anticipé :) C'est alors que le soleil fait son apparition, la pause laisse le temps au ciel de se déchirer et un large ciel bleu fait son apparition et lorsque nous repartons, nous retrouvons nos tenues habituelles et nous délectons de la douceur de l'air, des reflets de la route et des chatoiements de la lumière sur la végétation (pompeux pompeux pompeux ! j'aurais pu dire aussi " on se régaaaaaale"). Il faut encore grimper un peu dans une végétation typiquement méditerranéenne, cactus, figuiers, olivier, grenadiers, agrumes, garrigue, la route est bordée de buissons de thym citronné, de sauge. La fatigue gagne, mais c'est tellement beau. Nous atteignons la frontière croate dans l'après-midi au cris de "la meeeer !" La voilà cette mer que nous avons quittée Baltique il y a trois mois et que nous retrouvons Adriatique. Il ne reste qu'à montrer les passeports, puis verser dans la descente sur Dubrovnik (après les 50 mD+ de coup de "cul" bonus après la douane). Descente tant attendue par les enfants. Nous fêtons cela le soir venu, en allant se promener pour manger ... une glace !

+35
Ravno, Bosnie-Herzégovine ‐ 1 nov. 2021

46.2 km

Nuit fraîche et très humide malgré un ciel nocturne limpide, qui nous a offert une magnifique voûte céleste. Après quelques tergiversations, nous avons choisi d'emprunter une piste transverse à laquelle nous avons accès, pour redescendre en fond de vallée et rejoindre la route asphaltée. Nous allons perdre les 150 m de dénivelés chèrement acquis la veille mais nous parions que remonter par la route sera plus rapide que de poursuivre sur la voie du train qui a mis organismes et mac [...]
hines à rude épreuve. Notre petit village s'éveille avant le lever du soleil pour profiter pleinement des heures ensoleillées de cette journée. Il nous faut avancer un maximum car le lendemain, la pluie arrive et s'installe pour une longue période. Chacun s'active à plier, ranger, chauffer l'eau... Les enfants s'occupent du réveil musculaire pour réchauffer toute la troupe. Yanouk redémarre le feu, la lumière est magnifique et le paysage vaut tous les efforts de la veille. La descente est chaotique et emprunte une piste très empierrée, mais en peu de temps nous avons perdu l'altitude et sommes à la route. Une famille observe de son balcon l'étrange équipage qui débouche de la montagne par cet accès inattendu. À la vue des enfants, ils s'empressent de leur offrir des grenades bien juteuses que ceux-là croquent à pleine bouche, le jus coulant sur leurs joues. Les dons s'amoncellent. En quelques minutes, nos gourdes sont remplies d'eau fraîche et les vélos chargés de sacs de fruits, pommes, grenades, clémentines. Cadeaux généreux qui nous touchent autant qu'ils plombent nos paquetages avant une remontée qui s'annonce ardue. Bonus final, le pot de confiture fait maison, un bon kilo de gourmandise qu'il va falloir (sup)porter dans la côte 😥. Quelques kilomètres à plat, le long d'un lac et dans une brume matinale légère, juste de quoi se mettre jambe avant l'ascension. Émilie constate une crevaison, cela continue. La montée attaque brutalement, la pente est vraiment raide. Il y a 300 m à avaler avec quelques rares moments de répit. Nous pouvons mesurer le poids que nous traînons. Heureusement nous parvenons à grimper en restant sur les vélos hormis sur quelques passages particulièrement abruptes, qui dépassent allègrement les 10% où ils nous est impossible de rester sur les pédales. Nous transpirons pendant deux bonnes heures, sous le soleil et dans un cadre qui compense aisément l'intensité de l'effort. Le soleil est déjà bien avancé lorsque toute ma fine équipe parvient à atteindre le plateau convoité. Nous pouvons enfin rouler un peu, voire apprécier la courte descente sur Hutovo où a l'unanimité nous faisons la pause casse coûte. Nous sommes un peu juste en victuailles et cherchons vainement une épicerie, mais, malgré les fidèles massés dans l'église, c'est un peu le désert question commerces. Pas un troquet, pas une mobylette, walou ! Nous sortons les trésors que le facteur franco-serbe à livré (saucisson, fromage truffé, chocolat et bonbons bien de chez nous sans vouloir être chauvins) et sortons les tentes détrempées sous le beau soleil du jour. Gare, la pluie approche. Un léger vent de face nous attend l'après-midi et ralentit la progression si bien qu'en fin de journée, malgré une journée passée sur les selles, nous avons à peine fait 50 kilomètres. Le rendement a été bien maigre pour tant d'efforts. Cela s'explique par la difficulté du parcours additionnée au poids des attelages (inconnu). Malgré les muscles inférieurs qui tirent un peu, nous supportons cela sans peine grâce au spectacle offert par la route en balcon qui nous permet de dominer le lit très plat et étendu de la Trebišnjica, une rivière étonnante dont la moitié du cours est souterraine, essentiellement en aval, et qui possède bien plus loin trois résurgences dont l'une ne parcourt que 4 kilomètres avant de se jeter dans la mer adriatique, dans le port de Dubrovnik, précisément notre destination. C'est le relief karstique (un gruyère calcaire) qui explique ces circonvolutions déroutantes. L'après-midi nous offre de rouler à plat dans un décor magique entourés par nos compagnons de route avec lesquels les discussions s'alimentent mutuellement des multiples préoccupations de la vie d'un cyclo : "Et après tu penses passer où ? et là pour dormir, vous avez fait comment ? et pour l'eau, vous gérez comment ? et dans ta vie d'avant, tu faisais quoi ? et combien de temps t'as passé là ? et dans tes sacoches t'as pris ça ? et dans notre précédent voyage, blablabla ..." Bref, la journée a été éprouvante, les corps (les plus âgés) sont un peu entamés, mais que cette journée fut puissante, exaltante. Elle termine dans la joie quand un hôtelier charmant accepte de nous laisser planter nos tentes sur le beau gazon se trouvant derrière son établissement. Evidemment, après avoir dressé le campement, nous nous laissons tenter par la salle chauffée et l'attrait des tables de bistro, une boisson chaude ça fera du bien à tout le monde, non ? Quand le tenancier nous propose un plat collectif, assortiment de viandes grillées accompagnés de frites, il n'y a qu'Ulysse (prédestiné je vous dit) et Emilie qui résistent aux sirènes culinaires en se faisant leur popote. Les enfants se font cajoler à coups de mandarines et de pommes.

+36
Sur la Ćiro ‐ 31 oct. 2021

52 km

Réveil matinal pour deux raisons. Nous allons rouler et le changement d'heure qui est censé nous faire gagner une heure, mais comme nos journée à vélo sont rythmées par la présence de l'astre solaire, il ne s'agit pas d'en perdre une miette. A la nouvelle heure, il fera nuit noire... à 17h00 ! Donc debout à 6h30 ce qui nous permet de décoller avant 9h00, avec les salutations de notre sympathique hôte, Miran. Tempête de ciel bleu. Douce fraîcheur, c'est un délice de partir sous c [...]
es auspices favorables. Une des grandes journées du voyage nous attend. En plus de l'ascension importante que nous devons faire, elle nous réserve de très belles surprises. Un peu plus loin, nous allons suivre la CIRO, une voie vélo qui occupe le tracé de la ligne de train désaffecté qui reliait Belgrade à Dubrovnik par le passé. Itinéraire splendide. Nous devons d'abord parcourir 35 km en descendant la vallée en direction de la mer Adriatique. C'est roulant, il fait bon, le paysage est splendide, nous nous régalons. Le relief, la végétation, la lumière, la couleur de l'eau, tout a changé et nous l'attendions avec impatience. Un vrai régal, je l'ai déjà dit ? Après une quinzaine de kilomètres, un bruit régulier se fait entendre à l'arrière d'un weehoo... On s'arrête, Manon se penche pour voir, Paf ! Le pneu éclaté dans son oreille . Nous regardons l'étendue des dégâts, un trou dans le pneu. Celui-ci est en bout de course, mais la réparation temporaire paraît possible. Il faut rapidement trouver le remplaçant. Nous déclanchons le chrono pour voir... Arrive une bande de cinq cyclotouristes qui parlent français avec des accents variés. Ils prennent souci de notre cas et en peu de temps nous faisons la connaissance de Jade et Yanouk du Québec, Lukas allemand, Émilie et Ulysse de Suisse (heureux qui comme lui, a fait un beau...). Rencontre inattendue et magnifique. Yanouk nous conseille sur la réparation car, pendant un temps, il a fait sien le métier de réparateur vélo 😇 et nous repartons. Voilà nos anges-gardiens du jour. Rapidement ils nous proposent de partager le pique-nique ensemble, puis, étant sur le même itinéraire, nous faisons la route ensemble. C'est pour nous un moment fort que ce temps de rencontre impromptue entre voyageurs a vélo. Les discussions nous emmènent jusqu'à la ville visée avant de grimper. Nous y trouvons par chance un petit magasin de vélo, fermé... mais il suffit de sonner et nous y trouvons un pneu de rechange à la taille ad hoc. Ouf ! 😇 Un peu plus loin, l'heure ayant tourné, pique-nique convivial où la bonne humeur tourne à plein tube. En parlant de tube, au moment du carreau de chocolat, PAF ! Un pneu éclate, c'est celui de Jade... Trop de soleil et un font de jante mal positionné. Réparation et nous repartons. Il est plus de 14h, le soleil est déjà bas. La voici cette fameuse grande montée. Une quinzaine de kilomètres et 300 mètres d'ascension mais jamais raide (<2%), car elle emprunte l'ancienne voie de chemin de fer. Cependant, elle en cailloux concassés et l'on se fait secouer durement. Après 4 ou 5 km difficiles, premier tunnel, nous hésitons. Nous poursuivons. Nous sommes secoués par le revêtement et progressons doucement. Le moral de la troupe est vacillant, car Lukas est bien gêné par son estomac et l'effort est trop important pour lui. 2 km plus loin, nous trouvons 3 gars qui font leur barbecue, ils sont montés en voiture. Nous arrivons à discuter. Les infos sont très décourageantes, pas d'eau, pas moyen de camper, surtout que les bêtes rôdent selon eux. Loups, ours... Nous sommes craintifs bien qu'un peu dubitatifs. Ils nous offrent leur bouteille d'eau, sympa comme tout. Selon eux rien à trouver avant au moins 7 km et l'heure tourne. La carte satellite ne dit pas la même chose. Nous poursuivons... Les enfants sont incroyables, ils pédalent, poussent, marchent sans se pleindre le moins du monde. Encore 2 km et nous trouvons une jolie aire pour bivouaquer, pas loin des maisons désaffectées mais près desquelles nous pouvons puiser de l'eau propre. Nous sommes sauvés. Merci Saint Christophe 😇. La nuit s'approche, nous montons le village campement rapidement, préparons la soupe et les pâtes, un joli feu de joie. La guitare et les chants sont de mise et nous partageons un beau moment tous ensemble. Joie des rencontres, bonheur du voyage. Merci Émilie, Ulysse, Lukas, Jade, Yanouk.

+29
Mostar ‐ 29 oct. 2021

75.8 km

Anaël a aimé le trajet : "C'était super, dans la camionnette de Grand-Père. Je n'ai pas eu mal au cœur. On a fait des petits jeux, on a suivi un camion citerne tout illuminé. Nous avons mangé des petits bonbons 😛." Du côté de la voie ferrée, le trajet défile au rythme des pages égrainées par Colline et des histoires écoutées par Meije. Les deux équipes se retrouvent à l'appartement loué proche de la vieille ville de Mostar. Comme la veille, nous repartons rapidement p [...]
our la découvrir dans son manteau noir paré de lumières étincelantes (elle un peu pompeuse cette formule non ? Pas grave, ça colle bien). Le lendemain nous restons sur place pour profiter de la ville. Après avoir sorti les vélos du fourgon, ajouté quelques coups de clefs, nous faisons un dernier tri entre ce que l'on garde et ce qui repart en France. Le rangement des sacoches en vivres est un vrai jeu de tétris: chocolat, fromage à la truffe, confiture de châtaignes de mamich et Yseult, fraise tagada, gâteaux et céréales d'Olivier et Maud, boite de cookies des cousins,...encore un grand merci pour toutes ces merveilles !! Mostar de jour prend une autre couleur. Nous repassons rapidement sur les pas de la veille en commençant par le vieux ("star") pont ("most"). Le monde afflue sans pour autant être envahissant. Un gars de tient au point le plus haut du pont, en maillot de bain, attendant la somme de 50€ pour impressionner la foule par un saut de 25 m dans la Neretva qui passe en dessous. L'eau qui coule à Mostar est bleu intense et semble pure...on la boirait presque! Nous finissons notre boucle touristique avant de raccompagner Patrick. Il récupère son camion et après quelques embrassades et recommandations, le voici parti, les yeux humides (et nous aussi), pour rejoindre Biljana à Tuzla. Un grand grand merci à tous les deux, nous avons passé une très bonne semaine ensemble! L'après midi nous tentons d'atteindre le sommet avoisinant, mais la couverture de buissons épineux que nous tentons de traverser nous calme: un joli but au bout de 20 mn d'ascension... belle tentative qui se termine par un retour dans la vieille ville, picnique devant le fameux pont, un petit tour en bâteau et une bonne glace bien sûr! Nous sommes enchantés par cette escale et l'envisageons comme une prochaine destination de vacances, et d'en profiter encore davantage.

+17
Sarajevo ‐ 28 oct. 2021

69 km

Nous arrivons de nuit à Sarajevo, mais comme toujours, les lumières de la ville diffusent leur charme. Alors après nous être installés dans l'appartement réservé, nous filons pour une escapade nocturne dans la vieille ville. Nous ne sommes pas déçus. Marchands de tapis, vitrine loukoums et de baklavas, minarets pointant à chaque coin de rue. Le froid est vif, les rues peu animées mais nous goûtons déjà le changement de culture. Nous attendions ce dépaysement (relatif) et nous pouv [...]
ons enfin humer cet air particulier d'un pays où les ottomans et l'islam ont laissé leur empreinte. Le mélange des confessions est étonnant, ici une église catholique, là une synagogue et quelques dizaines de mosquées qui démontent qui a la majorité. Nous déambulons dans les ruelles piétonnes de la vieille ville. C'est un délice. Autant que les baklavas dont nous nous délectons après avoir succombé à l'appel des pâtisseries du quartier Baščaršija. Juste avant de parvenir à l'appartement, nous ne résistons pas davantage à la musique endiablée jouée par un groupe de folklore et qui sort de la pivninića (bar à bière) jouxtant la conséquente brasserie de Sarajevo. Il faut toujours goûter au patrimoine gastronomique local. Nous rentrons tard mais ravis de cette découverte à contre-temps. Il nous reste encore la journée du lendemain pour profiter des joies de cette ville typique, vivante et en même temps marquée par difficultés. Nuit un peu courte mais l'envie de retourner se balader à travers les ruelles est grande. Nous suivons un chemin similaire mais avec les couleurs, les odeurs et l'animation de la journée. Pêle-mêle, le pont romain qui vit un siècle auparavant l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand , événement qui mit le feu à la poudrière qu'étaient déjà les Balkans et déclancha l'escalade menant à la première guerre mondiale. Puis un vendeur de châtaignes grillees qui a construit lui-même une machine à éplucher et griller. Surprenant. Passionné, il en explique tous les détails à Biljana et lui propose de la vendre. Nous proposons de la tirer derrière les vélos, 450 kg, une paille 😵. On se balade, on déguste la cuisine locale. Nous montons prendre la vue imprenable sur la ville fumante dans l'air froid. Trop tôt pour avoir pris la mesure de cette capitale qui rompt avec les précédentes, nous partons pour la gare ferroviaire. Pendant que Biljana retourne vers le nord du pays, Anaël, Manon et Patrick prennent la route et Colline, Meije et Etienne montent dans le train, direction Mostar.

+35
Višegrad 🇧🇦

112.6 km

Nous quittons Šabac, une longue journée de route nous attends. Les vélos dans la camionnette avec Grand-Père Patrick, les enfants dans la voiture avec Grand-Mère Biljana, les parents complètent les deux véhicules. Courage, en voiture. Long trajet mais une route magnifique qui nous emmène le long de la Drina qui marque la frontière Serbie-Bosnie ; de l'autre côté de la rivière sortent des brumes les premiers minarets du voyage. Première pause au café. Puis nous grimpons à tra [...]
vers les forêts de feuillus qui enflamment les montagnes environnantes, jusqu'à Mokra Gora, jolie station d'altitude (près de 1000 mètres) où l'on peut visiter l'Ethnovilage branché d'Emir Kusturiza. Nous passons notre chemin par manque de temps et faisons la pause à la gare du petit train touristique local. Peu de temps après nous passons la frontière. C'est moins commode qu'entre les pays de l'UE, mais après un petit coup d'œil dans le coffre par les douaniers imperturbable nous pouvons poursuivre. Et nous voici en Bosnie-Herzégovine. Un nouveau pays ! Nous descendons vers Višegrad. Y trône le somptueux pont du Sultan Mehmet Pacha. Le pont sur la Drina cher à Ivo Andrić. Nous allons nous asseoir sur la kapia. Malheureusement nous n'avons pas assez de temps pour y palabrer. Et nous revoilà partis dans les lumières automnales de fin de journée. De bout en bout, nous parcourons une route magnifique. C'est un régal. Nous ressentons un pincement au cœur à ne pas profiter de ces paysages depuis nos selles, cependant les dénivelées sont trop importantes et la route inappropriée pour nous offrir de la parcourir à l'heure actuelle. Gardons cela pour des projets futurs.

+8
Šabac, Serbie ‐ 26 oct. 2021

89 km

Nous quittons Zrenjanin, Ljiljana, Bojo et Bojan avec émotion. Nous voilà repartis sur la route mais en voiture, hélas 😭! Euhhhh pas si sûr. Nous nous dirigeons vers la Bosnie-Herzégovine où se trouve la ville de Mostar, point de départ d'une magnifique piste cyclable qui rejoint Dubrovnik, sur la mer Adriatique. Mais le parcours depuis la Serbie jusqu'à notre objectif est particulièrement montagneux et parcouru de quelques routes où la place faite aux vélos est bien mince, trop [...]
mince pour notre attelage, surtout trop ardu et dangereux. Alors nous abattons notre joker ! Un joker de luxe, Patrick et Biljana. Ils sont tous les deux venus nous retrouver avec une camionnette et ont loué sur place une voiture supplémentaire... Ce matin nous avons donc bourré la camionnette avec nos vélos, nos sacoches et nous nous sommes installés confortablement pour un bon bout de périple en... voiture. Notre bilan carbone en prend un coup, c'est sûr. Mais je voudrais bien savoir qui serait venu pour nous pousser dans les montées 😜. Disons-le, nous ne sommes pas fâchés de bénéficier de ce sacré coup de vent dans le dos et nous sommes vraiment contents de partager cette semaine avec eux. Biljana est née en Bosnie, mais une bonne partie de sa famille vit aujourd'hui en Serbie. Elle y a donc moulte cousines. Nous en faisons le tour. C'est l'occasion de moments conviviaux et gastronomiques. Voir en photos. Un peu d'école et une première pour Anaël qui, après beaucoup de persévérance, a réussi le Rubik's cube (en ayant mémorisé la méthode). Champion ! Nous rencontrons Dragiza, Natacha, Slavića, Snezana, Bojana et Stefan. Nous repartons toujours avec une cargaison de sourires et de promesses de retour. À Šabac nous découvrons une ville serbe comme il y en a d'autres. Au milieu d'immenses terres agricoles, sise au bord d'une large rivière, affluent du Danube, la Sava, constituée de constructions de faible hauteur et largement étalée pour une ville cette importance. Bien accompagnés, nous profitons de promenades dans les parties les plus agréables de la ville, où nous trouvons de larges allées piétonnes, des rives plaisantes pour la promenade du soir et une grande église qui fait écho à celle que nous avons visitée à Timișoara. Non par les dimensions mais par la fréquentation populaire continue emplie de dévotion. Nous y respirons aussi l'air matinal saturé de CO2 après une nuit lors de laquelle les poëles ont caché toute la nuit. Que dire... Encore quelques jours de cocooning avant de remonter sur les vélos.

+13
Retrouvailles ‐ 24 oct. 2021

Mais qui voilà ? Patrick (le papa de Manon) et Biljana, la locale de l'étape. Ils arrivent depuis la France après 2 jours de route. Biljana est la cousine de Ljiljana qui nous héberge. Le lien est donc fait entre nos hôtes et nous. Ils arrivent les bras chargés de cadeaux familiaux : des bonnets, des livres, des vêtements, une caisse à outils, et plein de gourmandises, saucissons, fromage français, chocolat, liqueur de framboise et des fraises tagada ! Miam ! Merci à vous pour toutes [...]
les surprises. Évidement, peu de temps après, nous trinquons aux retrouvailles. Tout le monde est réjouis. Les petits plats sont dans les grands. Et les grands comme les petits s'attablent. Il n'en faut pas plus pour que la joie soit de mise. Nous passons tous ensemble deux belles journées ensoleillées, à peine arrosées et gourmandes 😋. Merci Ljiljana, Bojo et Bojan.

+10

Vive les bricoleurs de génie

Il est temps de raconter un aspect de notre voyage insoupçonné lorsque on ne le vit pas... Suspense. Voyager à vélo et bricoler c'est indissociable. Disons que le voyage à vélo est un remarquable pour...
Zrenjanin, Serbie ‐ 22 oct. 2021

Nous voilà à l'arrêt pour une grosse semaine. Nous sommes presque dans la famille, chez Ljiljana, la cousine de Biljana, la compagne du papa de Manon. Nous y sommes comme des coqs en pâte, accompagnés Ljiljana bien sûr ainsi que son mari Bojo et son fils Bojan. Ils sont particulièrement prévenants avec nous et nous sommes heureux de les retrouver après tant d'années. Nous avons rendez-vous avec Patrick et Biljana en fin de semaine. D'ici là, c'est repos des jambes, rattrapage d' [...]
école, cuisine, bricoles en tout genre et petits tours dans les parages même si ce n'est pas la région de l'Europe qui brille le plus par son potentiel touristique. Allez, on raconte quand même pour nos fidèles lecteurs, d'autant qu'il y a matière à. Lundi, petit déjeuner de champions concocté par Ljiljana. Burek, une pâte feuilletée enroulée sur elle-même et fourrée au fromage, une bombe calorique qui annihile nos efforts de la veille mais qui régale la famille au complet. Puis dans l'après-midi, balade avec Boje, retour sur les traces de notre précédent passage en 2010 : l'église orthodoxe russe, la place principale, le musée national... Et une glace ! On oublie de préciser que les autres repas étaient du même acabit que le premier. Mardi, nous avons fait une chose incroyable qui ne nous était pas arrivée depuis plus de 2 mois et demi, nous sommes montés dans une voiture ! Pour aller prendre l'air, mais les enfants s'en sont à peine remis, de la voiture, parce que l'air ils s'y sont habitués. Mercredi, cooking day ! Ça nous manquait, pas de manger mais de cuisiner. Après des courses fournies, nous préparons tarte, tourte, gâteau au chocolat, pâte à pizza... On se croirait presque dans un film de Marco Ferreri (voir La Grande Bouffe, si ce n'est qu'à table nous savons raison garder). Jeudi, visite d'un monument du patrimoine industriel local. Le musée de la bière, ancienne fabrique de bières industrielles ordinaires qui a fermé ses portes il y a plusieurs années et que deux passionnés tentent de sauver de la destruction. Visite croquignole, on nous présente le marbre précieux qui orne le sol et les murs ainsi que le vieux tableau électrique de commande du procédé de fabrication... Les deux passionnés sont... passionnés mais nous sommes plus que dubitatifs sur leur espoir de relancer la fabrication et les enfants se demandent ce que nous sommes venus faire ici. Après les musées magnifiques que nous avons visité depuis plusieurs semaines, difficile de s'aligner pour le musée de la bière de Zrenjanin. Vendredi, c'est la journée qui sort de l'ordinaire ! Si vous avez lu jusqu'ici, vous ne serez pas déçu ! On va à la piscine... mais surtout... on passe à la télé !! Alors, la piscine c'est un grand bassin d'eau froide de 2 mètres de profondeur. Manon à fait l'impasse d'entrée de jeu (elle a bon dos la plantation de légumes) et Anaël et Meije passent trois quarts de leur temps sous la douche chaude pendant qu'avec Colline nous faisons des longueurs pour travailler la brasse coulée. Vraiment inoubliable, à l'image du reste 😢. Bon on vous raconte la télé 😁. Nous étions prévenus, avant notre arrivée, l'office du tourisme souhaite nous interviewer. C'est pas rien une famille qui traverse l'Europe à vélo 😎. En fait, après quelques jours passés à Zrenjanin, nous avons rendez-vous aujourd'hui à 14h dans les.. enfin le studio de la TV régionale. Oui restons modestes, on ne va pas tout de suite passer sur M6 à Zone interdite (private pour Valette et Pedro). A l'heure indiquée nous sommes reçus par les assistants puis la journaliste qui conduit une émission de divertissement. Les enfants sont intimidés au moment d'entrer dans le studio de tournage. Grand plateau, caméras, décors,... Tout le monde est très sympa et tout se passe rapidement dans une atmosphère sympathique. C'était rigolo et nous sommes impatients de voir le résultat. Vous aussi ? Alors Rdv dimanche à 17h sur rtv 😉. Le lien est un peu plus bas -> TV.

+14
- On prend l'air, Serbie ‐ 19 oct. 2021
  
  +6
- Balade en ville, Serbie ‐ 18 oct. 2021
  
  +5
- Musée de la bière, Serbie ‐ 21 oct. 2021
  
  +6
- TV, Serbie ‐ 22 oct. 2021
  
  +3
  
  FRANCUSKA PORODICA NA BICIKLIMA
- Balade sur les canaux, Serbie ‐ 23 oct. 2021
Zrenjanin 🇷🇸 chez Ljiljana ‐ 17 oct. 2021

84.7 km

Record battu à plates coutures. 85 km ! Nous avions bien l'intention de faire une bonne journée mais à ce point ! Reprenons. Après la journée de transit, la balade by night dans Timișoara et le coucher tardif, la grasse matinée s'impose. Surtout quand nous dormons dans de bons lits. Nous quittons donc tardivement l'appartement loué pour la nuit, à 11h les montures sont arnachées. Un petit tour dans Timișoara de jour, en vélo c'est du rapide, jusqu'à la cathédrale où se déro [...]
ule la messe dominicale. Affluence et ferveur nous laissent pantois. Les fidèles vont et viennent et sont rassemblés en nombre, debouts, dans la très large nef. Toutes les générations, toutes les couches de la société se mélangent. Les chants de la grande chorale nous retiennent un moment. Puis il faut partir. La suite de la journée est simple, ciel bleu, soleil, piste cyclable impeccable bordant un canal... quasi rectiligne sur plus de 70 kilomètres. C'est donc monotone mais roulant. On envoie du bois. A 13h la pause se termine rapidement sous "l'attaque des coccinelles", attaque qui se prolonge durant une grande partie de l'après-midi. Passage de frontière sur des œufs car il n'y a pas de poste frontière et nous traversons dans l'illégalité. C'est quand même parfaitement absurde d'aménager une piste cyclable nickel reliant deux grandes villes de part et d'autre de la frontière et d'interdire l'usage de ce passage ! Bref, nous contournons la grosse barrière (où ça un panneau interdit ?) et roulons autant que possible en redoutant la sirène des douaniers. Après une vingtaine de kilomètres d'un jet, toujours pas de tracasserie à l'horizon. Par contre nous avons sacrément avancé sur le parcours. Colline est surmotivée pour aller jusqu'au bout. Nous avons suffisamment de temps avant la nuit et après contact avec Ljiljana, notre rendez-vous à Zrenjanin est avancé d'un jour. Ne reste qu'à boucler la distance, ce que les enfants parviennent à faire sans mal en alternant les relais. Nous arrivons bien fourbus mais accueillis à bras ouverts par Ljiljana et la famille. Les sourires s'échangent de même que les premiers souvenirs. En effet, 11 ans plus tôt, déjà, nous étions arrivés à vélo au même endroit. Alors nous étions deux, et nous voilà cinq. Un bon repas chaud nous attend, puis, après quelques moments conviviaux, nous installons les lits. Il ne reste plus qu'à fermer les yeux. Bonne nuit les petits.

+24

Zrenjanin chez Ljiljana 🇷🇸
Timișoara, Roumanie ‐ 16 oct. 2021

1.7 km

+5
Gare de Timișoara

49.6 km

Dernier moment de tension, lorsque notre dernier train arrive sur le quai. Pourrons-nous monter avec les vélos ? (car pas de billets pour les vélos au guichet). C'est un genre de TER, pas bien grand, mais plancher à quai, facile de monter. Ouverture des portes, nous entrons avec le bazar. Le père de Dorin nous aide et fait un peu de forcing auprès du contrôleur. En quelques instants le tour est joué. Il fait presque nuit, nous voilà dans le dernier train, c'est gagné ! Il ne reste qu [...]
'à rejoindre la chambre louée près de la gare. C'est l'occasion de sortir les lumières des vélos. Nous sommes à deux pas du centre ville, la tentation est grande, allez une courte escapade nocturne avant de rentrer. Puis manger un morceau et se jeter dans les lits. Repos assuré avant deux belles étapes vers la Serbie.
Arad

43.2 km

Cette fois, nous sommes dans une vraie machine à remonter le temps. Ça ballotte, ça craque, ça saute et il faut fermer les portes soit même. Ligne exploitée par une petite compagnie locale, ça ne doit pas être certifié iso9002 mais on s'en f... On avance doucement mais c'est moins fatigant que les coups de pédale. Dorin, notre ange-gardien et son père qu'il a retrouvé à la gare d'Arad, nous accompagnent dans la gare et, en plus de s'assurer que nous trouvons de quoi acheter nos [...]
billets, nous offrent le café. Nous bullons un moment sur la place hors de la gare, profitant des lueurs du soir tombant.

+2
Nădlac 🇷🇴

5.5 km

À l'heure pile, nous arrivons à Nagylak. Ici c'est arrêt minute. Juste le temps de jeter notre matériel dehors, la voiture repart et nous voilà seuls au milieu des rails, c'est désert. En peu de temps nous assemblons notre caravane et sortons de la voie en contournant la gare. Nous sommes dans un petit bled perdu au fond de la Hongrie qui doit vivre du passage des bahuts à la frontière. Nous doublons allègrement les camions qui sont à la file et s'égrènent au poste frontière. Et n [...]
ous voilà en Roumanie 🇷🇴, paumés. Quelques visages étonnés de nous voir passer nous adressent des saluts. 6 kilomètres plus loin, il s'en faut de peu que nous rations la gare tant le bâtiment est vétuste. Tout s'enchaîne très vite. Nous sommes coincés au guichet, nous n'avons pas de lei (monaie roumaine) et il n'y a pas de solution (pas de cb, pas d'euros). Derrière nous, un jeune homme sympa comme tout, intercède en notre faveur. Le train part sous peu, nous pourrons payer dans le train, il se propose de nous échanger des espèces. Sur le "quai" le train est arrivé, nous enfournons le matériel dans le deuxième et dernier wagon, il possède un large espace pour transporter du matériel. Le train part moins de dix minutes plus tard. Petite discussion entre le contrôleur et le jeune homme. Finalement le tarif annoncé est deux fois et demi inférieur, et encore, au vu des prix sur les billets qu'il nous remet, l'addition est en la faveur du fonctionnaire. Qu'importe, on s'en sort pour vingt balles, pour nous ça fonctionne !

+4
Nagylak, Hongrie

53.8 km

On change d'ambiance après la capitale cossue, on est en pleine campagne dans une micheline diesel. On s'arrête dans toutes les petites gares et les gens du coin n'ont plus le look urbain occidentalisé. Nous quittons l'Europe centrale et les grandes villes au passé glorieux pour une autre ambiance. Le temps sec et le soleil rendent ce changement bien agréable. Un peu d'école, dessiner, bouquiner, apprendre à manier le cube, ponctuent les trajets en train.

+4
Kétegyháza

190.2 km

Réveil matinal pour monter dans le train à la gare Keleti, à 8h10. Hormis les brosses à dents oubliées, tout se déroule sans encombre. La lumière du soleil levant sur la ville est réjouissante. Un wagon avec des places pour les vélos, du temps pour charger. Voiture confortable. Royal. Premier segment facile, peace of cake. Correspondance, dans une petite gare rurale. Nous jetons rapidement notre barda sur le quai de la gare qui mesure moins d'un mètre de large. Le chef de gare no [...]
us accueille et s'inquiète de nous. Il débite en hongrois un jargon qui nous est parfaitement incompréhensible. Il semble y avoir un os... Il nous fait entrer dans son bureau, tente de nous expliquer quelque chose avec gentillesse mais en répétant, écrivant ... Nous essayons Google traduction, peu concluant. Finalement nous pensons comprendre que le prochain train fait une halte de 15 minutes mais qu'il ne faut pas descendre avant destination. C'est bien ce que nous avions l'intention de faire. De fait, le train qui arrive un peu plus tard est une petite micheline diesel rigolote et qui nous emmène à destination tranquillement. On continue !

+6
Budapest ‐ 15 oct. 2021

3.5 km
Jour de marché

3.8 km

Les photos racontent une journée tranquille. Passage au marché du quartier, gros marché qui nous permet de faire de bonns emplettes. Nous mangeons sur place. Bien sûr ce n'est pas équilibré mais on se régale. Nous retournons à l'aire de jeu, ce n'est pas tous les jours qu'on en trouve une comme celle-là. Bonne nouvelle, nous avons trouvé grâce à Arpi la pièce perdue de notre réchaud, ce qui le rendait inutilisable. En double pour éviter une nouvelle mésaventure identique. [...]
Puis petit passage dans une boutique qui vend des souvenirs pour prof de maths. Et oui, nous sommes dans la patrie et ville de naissance de l'inventeur du plus célèbre casse-tête au monde, inventé en 1974... j'ai nommé le Rubik's cube. Il faut tout de même que j'en ramène un. Proche de chez nos hôtes, se trouve une boutique improbable dont l'entrée est cachée. Après quelques efforts, nous parvenons à dénicher l'accès. Un passionné nous conduit vers une petite pièce bien ordonnée aux multiples rayonnages qui contient un nombre incroyable de modèles et de déclinaisons du célèbre jeu. Les yeux pétillent. Je casse la tirelire pour acheter un modèle classique mais de bonne qualité. Le défi est lancé. Savoir résoudre le cube avant de rentrer en France. Sur ce, il ne nous reste plus qu'à retourner vers notre campement actuel pour une dernière nuit avant une grosse journée de transit. À suivre...

+8
Budapest ‐ 14 oct. 2021

3.6 km

Après tous ces bienfaits pour le corps, nous avons retrouvé la famille de Zita et Arpi et partagé un beau moment d'émerveillement devant les photos de leur lune de miel. Il sont partis plus de 4 ans et ont fait le tour du monde à vélo. Nous étions tous béats. Les enfants commencent à attraper le virus...
The Aire de jeux

4.9 km

Emplettes, quelques tours de pédale et nous voilà rendus à la plus belle aire de jeux publique... vraisemblablement de toute l'Europe ! Et on commence à s'y connaître. Papa Maman attablés devant un café, pour les jeux, autant écouter Anaël : Il y a une montgolfière de la vraie taille où on peut monter à l'intérieur du ballon avec des filets. Puis deux grands toboggans ; entre, un parcours qui les relie ; une très grande toile d'araignée avec une sphère au sommet dans laquelle on [...]
peut s'installer puis dont on peut descendre par un autre parcours. En bas d'un des deux toboggans, un panneau indique le temps de descente. Ce n'est pas tout. Il y a un tourniquet qui se tord dans tous les sens, des bosses percées de tuyaux métalliques, plein de tyroliennes, un pendule où l'on se balance à deux et où l'on tourne. Et encore on n'a pas eu le temps d'essayer le skate Park, le mur d'escalade !

+3
Relaxing day

0.6 km

Après avoir marché en ville toute la journée, nous faisons relaxing day. Après un bon petit déjeuner, 🥞 pancakes maison offerts par Zita, direction la piscine. Que dis-je la piscine ? Les bains ! Nous avons longuement hésité, les bains chicos, réputés ou bien les bains du quartier. Désolé, nous n'avons pas opté pour la version touristique. Les enfants ne sont pas vraiment prévus dans ce genre d'établissements, donc nous optons pour le local (et accessoirement trois fois moins [...]
cher). Sûrement le bon choix car les enfants en ont bien profité et nous aussi. Piscines chaudes, en intérieur, extérieur et bains à remous pour les loulous et saunas, hamams, géothermie, bains glacés et brûlants pour nous. Même Manon n'a pas froid. Seuls les autochtones tordent un peu le nez lorsque notre progéniture s'occupe de faire les remous dans les bains de repos. Pas grave, Etienne règle ça aux échecs avec un local. Les fesses dans l'eau, la classe. Mat en 5 coups, youhou, on a gagné le droit de rester. On blague. A vous de démêler le vrai du faux. Après quatre heures, les chaires sont bien ramollies, les cerveaux aussi, et les estomacs sont creux.
Budapest ‐ 13 oct. 2021

De Bratislava à Budapest à vélo : une vue de l'arrière (garde), par Papy Bruno

Se laisser glisser à vélo le long du Danube filant lentement et majestueusement vers la Mer Noire de Bratislava à Budapest sur 250 km de pistes cyclables bien balisées, pour un vieux couple venant de...
Visite touristique

Par Marie-Jo Journée consacrée à la visite de Budapest. Nous commençons rive droite à Buda par l'église Saint Matthias. Nous sommes impressionnés par cet édifice, sa toiture, les peintures, les vitraux ... les espaces intérieurs et extérieurs permettent aux enfants de jouer et de courir sans trop déranger les visiteurs. Nous allons ensuite vers le monumental château palais de Buda. Encore plus d'espace pour jouer. On les retrouve le nez dans une fontaine pour récupérer des pièce [...]
s. C'est là qu'on s'aperçoit que Meije n'a plus sa polaire : laissée a l'église précédente. Et c'est Étienne qui court pour aller la chercher ! Puis descente de Buda, traversée du Danube, un coup de tram et nous arrivons vers le Parlement, monument néo-gothique le plus célèbre de Budapest. La journée commence à être longue pour les enfants. Heureusement un plan d'eau fait leur affaire ; pas spécialement celle des parents ... La dernière visite sera pour la basilique Saint Étienne, église néorenaissance aux proportions majestueuses mais c'en est trop pour Meije qui souffle sur les petites bougies que les visiteurs allument à des intentions particulières. Elle se fait un peu souffler dans les bronches. Les enfants ont quand même été bien patients. Nous terminons la journée par un chocolat chaud ( du lait sucré sans chocolat ... c'est nouveau ! ) Quelques photos et l'épisode avec papy-mamie est terminé !

+19

Saint-Mathias
Chez Zita et Arpi ‐ 12 oct. 2021

11.1 km
Budapest, vue sur le parlement

35.2 km

Par Anaël Ce matin nous grillons les tartines sur le feu car nous n'avons ni gaz ni pétrole... et que c'est rigolo. Après avoir rangé les tentes et enterré le feu, nous partons avec un vent de dos. Après je n'ai pas trop regardé les paysages parce que je jouais avec mon avion miniature Pchiouuuu! Il y avait de belles maisons à 2 ou 3 étages un peu comme des palais avec des tours, une grande porte de bois et un toit de tuiles marrons, d'autres maisons plus petites envahies de végét [...]
ation comme chez Lutz en Allemagne avec une grande baie vitrée. Nous croisons d'immenses vieux arbres comme des boulots (environ 40 m de haut), beaucoup de saules pleureurs, certains étaient couchés au dessus du Danube. Nous passons au-dessus de nombreux petits ponts de bois..."qui ne tenaient plus guère que par un grand mystère et deux piquets tout droits". Nous faisons une pause dans un petit restaurant pour manger un poisson-frites, un énorme schnitzel (blanc de dinde pané spécialité des pays du coin) et une grande limonade. Après nous avons joué sur la plage en faisant des canaux et des barrages. Nous repartons sur une voie pour les voitures, beaucoup de voitures et des coups de klaxon impatients derrière nous. Enfin nous arrivons à Budapest et devant son magnifique parlement. Puis nous accompagnons Papi et Mamie pour qu'ils rendent leurs vélos et leur disons au revoir. Ils vont dormir à l'hôtel. Nous poursuivons pour arriver chez Zita et Arpi qui nous accueillent pendant 4 jours. En arrivant Zita nous propose un thé et un chocolat chaud avec de la mousse. Puis nous repartons au parc de jeux. Au retour, nous plantons la tente dans leur jardin et allons manger avant d'aller nous coucher dans nos duvets.

+12
Vác

43 km

La journée commence par négociation avec le camping. Le tarif annoncé était exorbitant mais les sanitaires et autres lieux sont cracra et la douche est froide. Après avoir discutaillé la veille et refusé de payer le prix, nous revenons à la charge avant de partir en devant rencontrer le propriétaire. Mais ce matin il n'est pas venu. Bonne surprise il a indiqué de nous faire payer moitié prix. Bonus, le prix initial à baissé. Nous payons finalement un tiers du prix annoncé. Allez, t [...]
ope là ! Réjouis d'avoir obtenu un si bon rabais, nous filons sur la véloroute. Traversée du bac à Szob et c'est reparti en rive nord. Nous ne sommes pas partis tôt mais aujourd'hui c'est roulant, il n'y plus de vent. Le parcours est très joli et le plaisir de rouler bien présent. A Visegrad nous nous contentons de la vue sur les ruines de la forteresse. Ça roule. Quelques gouttes de pluie ? Qu'importe nous sommes à l'abri pour le pique-nique. Les kilomètres défilent et nous accordent le plaisir de rouler dans des allées de feuilles mortes. L'automne est partout. Nous attrapons de justesse le bac à Vác puis nous mettons en quête du bivouac et d'eau. Après quelques hésitations, le choix est fait. Une belle collecte de bois nous permet de nous réchauffer surtout de faire cuire le repas car nous sommes en panne de réchaud du fait de la perte d'une pièce. Mais en échange d'un peu de patience, nous gagnons un repas chaud et une belle veillée à chanter au coin du feu. Une belle soirée pour ce dernier bivouac avec Papy et Mamie.

+16
Esztergom ‐ 10 oct. 2021

Temps pluvieux. Journée de repos. Petite balade pour monter à la basilique. Chocolats chaud à la crème ! La recette du bonheur selon Anaël. Skate Park, petit feu et restau encore. Merci à Papi et Mamie qui régalent.

+9
Esztergom 🇭🇺 ‐ 9 oct. 2021

44.4 km

Et rebelote. Des digues et vent de face. Courage, nous en viendrons bien à bout. Nous profitons de quelques portions abritées par les feuillus parés des couleurs de l'automne, et nous progressons doucement. Les enfants sont très méritants et nous faisons de notre mieux pour les abriter du vent. Une fois encore, la pause méridienne est appréciée. Soleil, vue sur le Danube et même les transats et les cafés, grand luxe. Trottinette pour les enfants, ou qu'importe pourvu que ça roule. O [...]
n dirait qu'ils n'en n'ont pas assez ! L'après-midi, nous parvenons à rouler plus efficacement en empruntant la route départementale, enfin son avatar local. Tout droit, peu de trafic, c'est roulant. Nous sommes à peine gênés par quelques chauffards. En fin de journée, enfin à peine 16h nous faisons face à la monumentale basilique d'Esztergom. La plus grande de toute la Hongrie. "Tête, mère et maître des églises de Hongrie". Un siècle et demi, pas très gracieuse, mais inratable. Nous traversons la frontière avec joie comme toujours. Ce soir, camping et petit restau. Repos des jambes.

+20
okres Komárno, Slovaquie ‐ 8 oct. 2021

45.7 km

Ce matin l'automne est bien là, avec son froid qui pince mais aussi son soleil qui rayonne et ses belles lumières matinales. Nous sommes emmitouflés mais le petit déjeuner attablé à côté l'abri de chasse est vraiment un bon moment. Moins de kilomètres au programme ce matin, nous sommes confiants. Cependant, nous déchantons rapidement lorsque après une demi-heure nous avons parcouru tout juste 6 kilomètres. 12 km/h si vous comptez bien. Le calcul est trop fast, mais rouler avec un ven [...]
t de face qui doit friser les 30 km/h, ça ne fait plus du tout rigoler. En effet la journée sera longue. Nous luttons toute la journée pour grappiller les kilomètres de bitume. Tous les membres de l'équipe tirent la langue. La pause bienvenue et sous un doux soleil est tardive et s'étire en longueur en raison de la fatigue. Les enfants parviennent à construire une cabane. Et nous repartons, tardivement, nous sommes bien plus à l'Est que la France et pourtant sur le même fuseau horaire. Le soleil se couche tôt et dès 15h00, voire plus tôt, nous sentons le soleil décliner et nous roulons sous les lumières de fin d'après-midi. Il est impératif de trouver le bivouac avant 17h car à 19h il fait nuit noire. Faire les courses, trouver de l'eau, cela ne nous fait pas avancer plus vite. Répartition des tâches, deux équipes sont constituées et les deux missions sont rapidement mises à exécution. Pour se retrouver, Manon et Étienne doivent rattraper Marie-Jo, Bruno et Colline sur la véloroute un peu après Komárno. Vers 16h30, la jonction est presque réalisée alors que nous longeons un antique site romain. Celui-ci nous apparaît surtout être un grand pré bien tondu. Je vous arrête là, nous ne prenons pas l'initiative d'y installer notre camp gaulois, oh sacrilège, par Junon. Mais, par Toutatis, le site de ball-trap qui le jouxte se révèle une admirable pelouse, un gazon régulier qui accueille les sardines avec tendresse. Bref, tout indiqué pour notre bivouac du jour. Encore une fois nous profitons des installations de ces messieurs qui aiment jouer avec des fusils. Nous goûtons même avec joie à la générosité des autochtones. Joanna et Lubos, deux jeunes gens qui habitent non loin, s'apprêtent à retourner chez eux après leur excursion cyclopédique du soir. Ils semblent estomaqués de notre aventure. Nous discutons un peu, ils sont très curieux, réjouis de nous rencontrer. A la fois impressionnés, mais songeurs lorsque nous leur expliquons que l'aventure leur tend les bras également. Une heure plus tard, alors que nous sommes prêts à "passer à table", ils débarquent sur leurs montures, lancés comme des fusées et débalent de leurs sacs des bouteilles d'eau et des biscuits qu'ils sont allés chercher pour nous. Au moment de la discussion, ils ont bien noté que nous manquions d'eau le soir et se sont lancés dans un aller-retour énergique pour nous approvisionner. Leurs sourires sont encore plus nourrissants que les denrées. Merci à vous Joanna et Lubos. Après cet acte touchant, nous apprécions d'autant plus notre condition et nous couchons bien fatigués. Il faut se reposer, le lendemain, même topo.

+8
Medvedov ‐ 7 oct. 2021

64.6 km

La nuit fut bonne pour certains et moins bonne pour d'autres. Marie-Jo a veillé une partie de la nuit à cause de ses dents. Elle et Bruno pensent retarder leur départ afin de soigner la dent rebelle et hésitent à nous rejoindre ensuite... Etienne tente de dégoter un RV rapidos dès 8h. L'objectif est d'avoir une ordonnance, et de passer dans une pharmacie pour avoir des médocs en poche afin de partir tous ensemble... nous serions bien déçus de partir sans eux. Dehors, il pleut, c'était [...]
annoncé. La météo aurait pu se tromper, mais non, dommage. À 8 h, Etienne accompagne MJo pendant que les autres descendent au petit déjeuner de l'hôtel. Petit dej tant apprécié des enfants qui salivent rien qu'à l'idée de se retrouver devant un buffet appétissant. L'équipe d'urgence dentaire est finalement de retour assez vite. Quelle efficacité ! MJo a tout ce qu'il faut pour partir avec nous, rassurée et la douleur soulagée. Les vélos sont chargés et les vêtements de pluie enfilés. Nous voici enfin partis! Nous traversons Bratislava plus rapidement que Vienne, tant mieux, c'est toujours un peu sportif de circuler à moitié sur les trottoirs à moitié avec les voitures avec nos chargements. Relancer les machines après chaque arrêt n'est pas sans effort. Une halte dans un atelier de vélo, nos magasins favoris, et nous voici lancés à 11h sur la piste cyclable le long du Danube qui s'élargit généreusement. La piste est libre, large, longue, et droite....vraiment longue et droite.... Nous comptons en fin de matinée 2 ponts traversés dont une gigantesque écluse et 3 virages larges eux aussi. Avec un vent de dos appréciable, nous roulons à 24-25km/h de moyenne. Anaël puis Colline se relaient et pédalent comme des chefs. Résultat des courses nous arrivons à notre pique-nique, certes un peu tardivement mais nous avons déjà atteint notre lieu de bivouac prévu! Plus de km pour aujourd'hui c'est plus de repos pour demain. Les enfants ne sont pas difficiles à convaincre et nous repartons pour dépasser notre record avec 68 km au compteur en fin de journée. Un terrain avec table-abris-toilettes sèches-pelouse nous fait de l'oeil sur le côté de la piste. Après avoir eu la bénédiction d'une promeneuse connaissant les lieux, nous plantons nos 3 tentes (premier campement à 3 tentes depuis que l'on a quitté JeanPhi et Jenny). Il s'agit probablement du terrain de l'asso des chasseurs du coin. Côte cuisine, ce soir c'est salade de chicorée, et pâtes avec saucisses ou bacon. C'est le premier repas que nous commençons de nuit, il est 18h30. Au moment du coucher, une voiture déboule. Nous sommes sur nos gardes. Quatre hommes descendent du véhicule et s'affairent de manière précise et efficace. Ils ne semblent pas s'inquiéter de notre présence. A un moment l'un des gars appelle Etienne. Puis Etienne m'appelle. Je le rejoins. Impressionnée par le spectacle, j'appelle Bruno et MJo. Dans un coin du terrain un abris cloisonné laisse apparaitre par sa porte entrouverte un énorme sanglier pendu la tête en bas en train de se vider de son sang. Une bête assez imposante avec ses 200kg! Les enfants, curieux nous rejoignent mais la porte s'est déjà refermée. Les voilà frustrés mais ce n'est pas un mal. Rien de tel que de s'endormir avec de belles images de la nature 😈... accompagnés par les cris des 2, 3 voire 4 renards qui rôdent autour de nos tentes une fois calés, les enfants sont un peu inquiets et ne trouvent pas facilement le sommeil.

+15
Bratislava ‐ 6 oct. 2021

Que serait une journée de repos sans grasse mat' ? Le soleil ne sera pas au rendez-vous aujourd'hui. C'est d'ailleurs aussi pour cela que nous sommes en pause et ne repartons que le lendemain. Le petit dej est compris dans la prestation. Les enfants hallucinent devant le buffet! "Mon meilleur déjeuner !" Disent-ils avec les yeux qui pétillent. Nous nous installons au sous-sol, seuls. Anaël remarque un vieux piano tout désaccordé dans un coin et propose de nous jouer un petit air de Mozar [...]
t appris à Vienne. La journée commence très bien! Nous entamons la colline sur laquelle domine le château de...Bratislava! Le temps se gâtent, tout comme notre patience auprès des enfants qui enchaînent les bêtises. Nous nous divisons en 2 groupes. Colline reste avec papi et mamie pour continuer à sillonner les rues de la ville, et les autres rentrent à l'hôtel. Objectif repos max. La pluie s'y met, nous ne ressortirons plus. La journée se termine par un lancer de marrons dans la rue, ce qui écourte la soirée pour les enfants. Coucher 19h! Ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé!!! Il nous reste à préciser l'itinéraire des jours à venir.

+4
Château de Bratislava

+7
Bratislava ‐ 5 oct. 2021
Basilico

Après un nouveau temps de pause à l'hôtel avec douche chaude 🤗, nous achevons dignement cette journée avec de bonnes pizza au feu de bois au Basilico, recommandé par notre guide ( Etienne.. .via internet)

+3
Glaces avec Papi et Mamie

1.7 km

Ils sont sûrement encore en train de souffrir avec le vent de face qui les accompagne sur leur étape de 75 km!! Heureusement la glace est fameuse, de quoi se réconcilier avec la vie après une monstrueuse journée de vélo.

+3
Arrivée à Bratislava 🇸🇰

25.6 km

Réveil agréable. Grand ciel bleu. Aujourd'hui nous traversons la frontière. Youpi ! Pour cela il faudra être vaillants car un bon vent de face ralentit notre progression. Peu après le départ, le premier pont de la journée est une petite épreuve de force. 2 km vent bien en face, voie vélo étroite. Nous en venons à bout. Rien d'exaltant sur la piste. Il faut encore franchir de longues portions de ligne de droites qui défilent moins vite que la veille. Les seuls signes qui nous mon [...]
trent que nous changeons de pays est l'apparition de grands panneaux publicitaires nous invitant à dépenser notre argent au casino. Ils se sont trompés de cible. Bratislava est juste après. Capitale particulièrement proche de la frontière, à moins de 5 km, dans un pays qui ne possède pas d'accès maritime. Elle fut défendue par des garnisons militaires faisant partie du rideau de fer et dont il subsiste quelques massifs bunkers. Nous devons retraverser le Danube par un pont massif. Cette fois c'est amusant. Comme en Autriche, la voie cyclable est abritée sous le tablier. On y accède par des colimaçons qui nous mettent en joie, à la montée comme à la descente. De l'autre côté, nous touchons au but, la vieille ville de Bratislava. Première rencontre avec un écossais qui voyage depuis 2 ans avec... son chat ! Dans un panier sur le guidon. Il se rend au bout de la terre ferme, comme nous il y a 11 ans mais dans l'autre sens. Il est allé jusqu'à l'entrée de l'Iran mais, là-bas, pas de chat qui voyage à vélo, seulement dans les hôtels. Qu'importe, il a fait demi-tour et fait le tour par la Russie... en passant par l'Europe centrale. Tant qu'à faire. Il n'est pas pressé, il finance son voyage en vendant des produits dérivés à l'effigie de son chat voyageur. http://www.1bike1world.com Bon, on sait ce qu'il nous reste à faire. Qui nous fait des t-shirts avec les trombines de nos minous ? La traversée du centre de Bratislava pour rejoindre notre hôtel est très appréciable: une zone piétonne entre des maisons colorées peu hautes et qui se succèdent, une allée bordées de marronniers jaunissant sous lesquels des bistro-resto proposent leur terrasse animée, des magasins de souvenir bien sûr pour ajouter notre drapeau slovaque à notre totem, passage sous une vieille porte de la ville, rencontre avec de sympathiques personnages de bronze... tout est à taille "humaine"...après les capitales comme Vienne, Prague, ou encore Dublin, la première ville Slovaque semble plus intime, modeste, reposante. Nous avons les clefs de notre appartement. Les enfants sont tout excités: c'est la première fois qu'ils dorment à l'hôtel. Il est spacieux et lumineux. Il ne nous reste plus qu'à retourner en ville pour en profiter un peu plus, manger un bout, et repérer le meilleur glacier de la ville pour y donner rendez-vous à papi et mamie.

+24
Parc National du Danube, Autriche ‐ 4 oct. 2021

39.3 km

Nous retrouvons l'Eurovélo6. C'est d'un autre genre. Bienvenue au festival de la ligne droite. De Vienne jusqu'à Budapest, nous avons environ 300 km à parcourir et le premier tiers est une succession de monotones lignes droites et de courbes régulières. Pas de distraction si ce n'est le décompte des tables de pique-nique. C'est l'occasion de faire l'inventaire des jeux à faire sans matériel. Devinettes, charades, chansons... Il faut puiser dans les réserves de motivation pour enchaîner [...]
les kilomètres. Les enfants sont si méritants que nous arrivons à notre but en début d'après-midi. Nous sommes dans le parc national du Danube et seul un lieu de bivouac est permis. Il se trouve à une distance idéale pour notre étape du jour. Il s'agrémente de tables pour pique-niquer et d'une plage aménagée. Le soleil chauffe encore et nous offre une baignade fraîche mais encore plaisante. Peut-être la dernière de la saison. Moment de douceur tandis que les enfants font un château de sable... enfin, de galets. La fin de la journée est plus ordinaire, ordinaire pour le quotidien qui est le nôtre. Un détail. Nous expérimentons notre nouvelle tente, commandée puis livrée par la Caluire's connexion. La tente "chameau", même si elle n'a qu'une bosse. C'est sur ce genre d'erreurs que se construisent les légendes urbaines. Rutilante, ce sont les enfants qui inaugurent. En tout cas ce n'est pas du luxe. Une de nos deux tentes est celle qui nous a accompagnés pendant le premier "grand voyage", onze ans plus tôt. Elle donne des signes manifestes de faiblesse et la suite va le confirmer. Une belle journée de vélo, nous avons fait le plus long avant d'arriver en Slovaquie 🇸🇰.

+7
Allée du Prater

10.1 km

Lundi 4 octobre. Fini les vacances à Vienne. Réveil matinal pour faire les sacoches et départ avant 10h après avoir englouti les viennoiseries achetées par papi. Un vrai travail se manutentionnaire pour sortir les vélos garés à la cave, descendre les sacoches en bas. Peu avant 10h, contrat rempli. Nous adressons de grands saluts à MamieJo et PapiBruno que nous retrouverons le lendemain soir à Bratislava. Une journée pour eux, deux pour nous. Il y a 80 kilomètres à parcourir dont la [...]
traversée de Vienne que nous redoutons un peu après avoir expérimenté l'aller. Mais sous le soleil, en suivant un itinéraire plus direct, moins de feux et dans le sens de la descente, nous apprécions le trajet. Nous profitons des vues sur la Votivskirche, le Donaukanal, la grande roue puis nous débouchons sur la grande allée du Prater. Fin de la cohabitation avec les automobiles et autres motorisés. Instant magique. Une immense allée de plusieurs kilomètres sur laquelle nous pouvons dériver d'un bord à l'autre, entre les rangées de feuillus parés de leurs couleurs d'automne. Le soleil du matin chauffe encore le bitume humide de la nuit. Nous croisons quelques calèches, réminiscences d'une époque dorée déjà d'un autre siècle. Sur nos bicyclettes, nous nous régalons à emprunter les grands ponts qui enjambent les bras du Danube.
Vienne ‐ 3 oct. 2021

Vienne par les enfants

Par Colline L’arrivée à Vienne était une grosse montée pour la famille, puis nous arrivons dans l’appartement d’Edwin: grand, beau, parfait !
Prater, attractions

+5
Luftburg

+8
Grande roue du Prater

+8
Aire de jeux
Vienne ‐ 2 oct. 2021

Il fait un temps superbe. Objectif le palais du Belvédère, ses jardins et surtout le musée qui rassemble les oeuvres les plus célèbres de Klimt. Toujours très émouvant de se trouver devant des oeuvres qui ont marqué l'histoire de la peinture et qu'on a vues mille fois en reproductions. Étienne s'improvise guide de musée pour ses enfants devant la célèbre peinture " le baiser". Il est rapidement entouré de tous les touristes français présents dans la salle à ce moment-là. Cela cr [...]
ée des échanges sympas. Nous passons (très) rapidement dans la salle présentant d'autres artistes locaux. Pique-nique léger dans les jardins puis balade dans la ville où nous découvrons de très beaux bâtiments. Passage inopiné et bienvenu devant une boutique qui fait des jus de fruits mixés à la demande : papayes, bananes, oranges, fraises, ananas. Délicieux. Retour en fin d'après midi a l'appartement d'Edwin pour une soirée tranquille.
Promenade vienoisse

+2

Promenade vienoise
Stefansdom
Karlsplatz
Musée du Belvédère, Klimt

+14
Retrouvailles avec MamieJo et PapiBruno ‐ 1 oct. 2021

Par MamieJo Vendredi 1er octobre, arrivée à Wien à 21h30 après 15 h de train et 3 correspondances dont 2 ric rac. Edwin nous attendait à la gare. Retrouvailles à l'appart d'Edwin avec Manon, Etienne et les enfants. Un peu de repos et le lendemain nous partons tous dans Vienne.
Maison de la mer

+9
Naschmarkt

+4
Vienne ‐ 30 sept. 2021
Journée à Schönbrunn

+14
Vienne ‐ 29 sept. 2021
Stefansdom

+2
"Meilleures" glaces de Vienne
HundertwassersHaus

+3
KunstHaus Hundertwasser

+5
Vienne ‐ 28 sept. 2021
Otto-Wagner-Kirche
Goûter copieux
Point de vue sur Vienne

+2
Vienne, chez Edwin ‐ 27 sept. 2021

27.1 km

Réveil humide. Nous le savons, la journée est pluvieuse et cela commence petitement dès le matin au sortir de la tente. Heureusementent cela ne dure pas et nous pouvons profiter du petit déjeuner mais sous la grisaille. Cela n'empêche pas les enfants de lorgner sur la vieille planche à voile laissée là pour l'amusement des baigneurs estivals. Peu avant de se mettre en route, ils se font très pressant quant à la possibilité de faire un tour de planche à voile. OK mais rapide et on ne [...]
sort pas les maillots de bain, alors... à poil ! Ni une ni deux, les voilà en tenue d'Adam et Eve grimpant sur la planche et partis pour un rapide tour à la force des bras. Ça rigole fort de bon matin. La suite de la journée est plus ordinaire. Nous longeons le Danube pour rejoindre notre but du jour : Wien (Vienne), nouvelle capitale européenne à visiter. Un arrêt rapide au monastère de Kleusterneuburg. Cette fois nous repartons sous une petite pluie fine qui nous suit jusqu'à Vienne. La traversée de la ville est un peu éprouvante. Suant dans nos tenues de pluie, nous enchaînons les petites montées entrecoupées de feux rouges et serpentant sur pistes cyclables urbaines qui évitent les grosses voies de circulation. Enfin nous arrivons, en début d'après-midi, le ventre vide. Nous passons une semaine entière à Wien (Vienne) hébergés avec confort par Edwin un excellent ami et ami de longue date de Papy Bruno. Après l'arrivée sur Vienne humide, nous avons besoin de recharger les batteries. Nous nous installons dans l'appartement qu'Edwin met à notre disposition. Comme toujours cela commence par une bonne douche chaude, puis la répartition des lits qui suscite forcément quelques discussions, des courses de victuailles. Nous allons pouvoir cuisiner un peu, ce qui fait plaisir et nous commençons par un repas crêpes !

+4
St. Andrä-Wördern ‐ 26 sept. 2021

28.5 km

Nous roulons encore une bonne vingtaine pour trouver le bivouac du soir avec des pauses aux belles aires de jeu ou pump track (bicross on disait à mon époque). Satisfecit pour Colline qui a fait 43 km !
Centrale nucléaire de Zwentendorf

26.4 km

Après la bonne soirée partagée avec Pete, le lever est forcément moins matinal que prévu, et puis c'est dimanche quand même. Une magnifique table de petit déjeuner nous attend avec le sourire de Pete. C'est l'occasion d'évoquer son métier au sein d'une organisation œuvrant pour la réconciliation, le MIR. Pete explique aux enfants, curieux, en quoi consiste ce travail : paix, communication non violente. Un bel exemple pour nous, qui incite à s'engager. Pete nous accompagne au dépa [...]
rt du parcours du jour. Attention jeu de mot facile : il nous emmène voir la crème de Krems et ses multiples églises, baroque, gothique... Nous révisons les styles architecturaux. Puis il est grand temps de rouler. Pete nous accompagne jusqu'à la rive du Danube une petite dizaine de kilomètres plus loin. Nous poursuivons sur la rive sud. Le parcours est monotone mais nous roulons bien jusqu'à la pause pique-nique. Pour cette pause, lieu incongru, au pied d'une centrale nucléaire achevée mais qui n'a jamais été mise en service. Dixit "La centrale nucléaire de Zwentendorf : histoire contemporaine autrichienne et une leçon de politique autrichienne. Zwentendorf était la seule centrale nucléaire au monde à être achevée, mais n'a jamais été mise en service en raison d'un référendum. Un rêve pour l'avenir, un symbole et un tournant : la centrale nucléaire sur le Danube représente un tournant dans la politique énergétique autrichienne comme aucun autre bâtiment. Et pour un nouveau rapport entre la politique et la population civile." Ça laisse songeur...

+5
Krems an der Donau chez Pete und Gerlinde ‐ 25 sept. 2021

8.1 km

Ce matin c'est grand beau. La nuit fut bonne bien que courte. Trop court pour certain, cela présage d'une journée un peu éprouvante. Les premières paroles échangées nous mettent directement dans cette dynamique un peu houleuse. Le voyage est une intense école du vivre ensemble et d'apprentissage de la patience... (encore plus en petit comité, nous en avions eu de très bons aperçus avec les confinements). Petit déjeuner au soleil. Oeufs au plat ou brouillés avec brötchen au beurre [...]
, salade de fruits et müesli, un vrai petit déjeuner de champion ! Pour les 8 km qu'il nous faut faire dans la journée, il faut bien tout ça... Boubou avait dit hier au téléphone "pas d'école demain les enfants c'est samedi!" Les enfants s'en sont réjoui, les parents un peu moins. Ce matin, les enfants ont déchanté quand ils ont du s'y mettre. Désolé Boubou, il nous fallait conjuguer avec la journée de dimanche, beau temps alors roulons et les deux journées suivantes qui s'annoncent pluvieuses. C'est promis les jours à venir les enfants vont avoir leur week-end. Pour l'anecdote, au moment de quitter le camping, un petit cadeau pour faire plaisir aux enfants... Une sucrerie ! Allez hop on intercepte. Devinette : a quoi peut reconnaître que cest l'automne ? Colline à des marrons plein les poches bien sûr ! Avec le peu de kilomètres à parcourir, la pause pique-nique est l'occasion de s'étendre sur le gazon. Nous en profitons pour écouter une Odyssée (de France Inter) sur le mur de Berlin : le ballon de la liberté. Nous recommandons. Puis nous allons retrouver Pete, un ami d'Andreas et Barbara (de Linz) qui nous accueille ce soir chez lui à Krems. Son sourire bon enfant et bienveillant et sa simplicité font le plaisir de la rencontre. Il nous présente au voisinage qui fête joyeusement la réussite au bac d'une jeune vois. Puis, pour le dîner, comme il le fait avec ses petits-enfants, il prépare un repas qui réjouit petits et grands : scnitzel et pomes (traduisez escalope panée et frites) accompagnés de la délicieuse soupe de courge de Gerlinde. Tout le monde se régale. Nous passons un beau moment à chanter tous ensemble : Jonie Mitchell, Bob Dylan,... Et le Déserteur que nous connaissons bien maintenant. Lorsque nous aurons étoffé notre répertoire nous pourrons jouer dans la rue. Une belle soirée. Merci Pete et Gerlinde.

+7
Rossatz-Arnsdorf ‐ 24 sept. 2021

1.7 km
BurgRuine Dürnstein

1.6 km

Voilà une journée qui dénote. Racontons par le menu. Tout d'abord nous sommes en camping ce qui arrive mais pas si souvent. Camping de caravanes comme de plus en plus souvent mais où nous est réservé un très joli emplacement entouré d'une haie qui nous protège de la vue sur les mobilhomes. Nous sommes les seuls campeurs. C'est la saison des retraités en caravane. Passons sur le temps rituel d'école. Ça c'est conforme. Ensuite nous traversons le Danube dans un bac, petit bateau [...]
avec gros moteur. Sensations garenties pour les enfants. Le pilote super sympa nous gratifie même d'un petit tour en plus avec vue sur le joli village de Dürnstein, pause pour la photo. Il se fend d'un geste qu'il nous faut raconter. Depuis que nous sommes en Allemagne, nous avons vécu la scène plus d'une dizaine de fois, lorsque un autochtone souhaite se montrer agréable envers nous, il, souvent elle, offre des sucreries aux enfants, souvent c'est le paquet complet. Évidemment ces derniers ne boudent par leur plaisir et remercient par de larges sourires. Mais ce geste répété de multiples fois nous laisse pantois et un peu dubitatifs sur son bienfait. D'ailleurs nous accumulons les bonbons et une part non négligeable est passée par pertes et profits. Suite à cela, très jolie balade pour monter à la ruine du bastion militaire qui hébergea (emprisonna) l'illustre Richard Cœur de Lion. Retour, passage par une échoppe qui vend... des glaces excellentes. Pas extraordinaire ça ? Nous rejoignons notre camping de l'autre côté de la rive. Comme nous sommes le 24 septembre c'est l'anniversaire de Tonton Boubou alors tout le monde chante avec nous "Zum Geburstag, viel Glück". Allez, le clou de la journée. Le soir, une énorme scène qui jouxte le camping accueille un festival de musique... locale... Humm. On va devoir se farcir des remix de hits Dance des années 90 pleins tubes, jusqu'à... Et bien là il est précisément 22h38 et on sent bien qu'on n'a pas encore atteint l'apogée de la soirée. C'est pas une journée qu'elle est chouette à raconter ça ? Bravo d'avoir lu en entier. Pour la peine, une cargaison de bisous.

+13
Rossatz-Arnsdorf ‐ 23 sept. 2021

23.4 km

Le bivouac qui nous paraissait tout à fait correct la veille au soir change d'aspect avec le soleil du matin qui réchauffe. Petit déjeuner merveilleux au soleil, sur la plage, face à l'imposant château... d'en face. Après quoi les enfants tiennent absolument à nous montrer le coin qu'ils ont dégoté. A l'extrémité aval de l'île sur laquelle nous sommes se trouve une grande plage. Nous y passons un long moment, ricochets, château... de sable, tentative avortée de baignade. Ça cail [...]
le ! Mais les sourires sont en étendard. Pour Anaël c'est une des meilleures journées du voyage ! La suite de la journée nous permet de découvrir la région entre Melk et Krems appelée Wachau. A ne pas confondre avec les vaches à eau qui nous servent à faire les réserves d'eau pour les bivouacs. Cette région est parsemée de vignobles reconnus et on peut voir que la vigne, ça eu payé et que ça paye encore. Cela n'enlève rien au plaisir. Rouler dans les vignobles à la lumière de fin de journée est un délice.

+19

Gemeinde Rossatz-Arnsdorf
Bivouac vers Grimmsing ‐ 22 sept. 2021

8.4 km

Courte étape pour trouver un bivouac très convenable sur le Danube, avec vue directe sur l'imposant château... d'en face. Schönbühel pour les plus curieux et rigoureux.
Melk

11.9 km

Allez, vous commencez à avoir l'habitude. Après avoir émergé de la tente, petit déjeuner puis... école ! Vite envoyé car nous voulons arriver à Melk avant midi pour rentrer dans la cathédrale à l'œil. Mais nous partons un peu juste. Il reste une petite douzaine de kilomètres à faire en moins d'une demi-heure. Mission impossible. Pourtant vent dans le dos et Colline qui se donne à fond... Nous y sommes presque... Mais la côte finale aura raison de notre train d'enfer. Qu'importe, n [...]
ous payons notre billet d'entrée comme tous les quidam et nous profitons de la visite complète qui valait le coup. Colline à pu faire la preuve de son mental d'acier lorsqu'il faut appuyer sur l'accélérateur. De Melk, nous nous souviendrons autant du monumental monastère baroque que de l'excellente boulangerie dans laquelle nous faisons notre pique-nique.

+3
Pöchlarn ‐ 21 sept. 2021

31.1 km

Nous ne sommes jamais montés aussi tard sur les vélos. 12:30 bon poids. Le lever est tardif, difficile pour certains, petit déjeuner toujours bien solide et un temps d'école. Bref départ tardif mais une fois partis les kilomètres filent bien et nous avançons à un bon rythme. Pause à Ybbs. Puis on repart pour achever les 30 km quotidiens. Le Danube défile tranquillement. De temps en temps un bateau de croisière change l'ordinaire, ou bien un cyclo qui s'enquiert de notre équipage. [...]
Journée ordinaire.

+4
Sankt Nikola an der Donau, chez Peter und Christina ‐ 20 sept. 2021

5.1 km
Grein

24.2 km

Ce matin, gris et froid, brrr... Dur dur de sortir des tentes. Et ce n'est que le début. Le rangement se fait lentement. Nous roulons bien jusqu'à Grein. Belle aire de jeu pour la pause pique-nique, un peu d'école. En repartant nous demandons de l'eau sur le bord du chemin. Bonne pioche. Nous récoltons l'apéritif et une proposition pour dormir chez l'habitant. Chez Peter und Christina. Au chaud, avec la douche, un bon repas. Grand confort, ça a du bon😋.

+7
Au an der Donau ‐ 19 sept. 2021

12.8 km
Mauthausen

16.8 km

Leçon d'Histoire grandeur nature et pas la plus belle des histoires. Nous passons par Mauthausen dont le camp a rendu le nom célèbre. Cette jolie petite bourgade a abrité le seul camp d'extermination hors de Pologne. Nous suivons le chemin des prisonniers en arpentant les marches abruptes de l"escalier de la mort". Sinistre. Nous pénétrons dans le camp mais ne faisons pas la visite complète. Il est encore trop tôt pour explorer pleinement cette partie de l'histoire. Plus rigolo, la [...]
cabine à livres que nous trouvons dans le village. Ce soir bivouac à la fraîche. La température descend jour après jour.

+8
Bivouac sur le Danube ‐ 18 sept. 2021

5.9 km

Nous sommes tellement absorbés que nous sortons au milieu de l'après-midi. Il reste bien peu de temps pour rouler. Nous sortons de la ville et peu après nous trouvons sur le bord du Danube, un emplacement très adapté pour notre campement. Un foyer décide dans l'instant les enfants à faire une collecte de bois pour un petit feu. Premier bivouac sur le Danube réussi.

+3
Ars Electronica Center

3.8 km

Samedi, difficile de décoller, mais après un au revoir appuyé nous partons au ralenti, plutôt nous restons à Linz pour visiter le centre high-tech qui nous a été chaudement recommandé. Le Ars Electronica Centrum. En effet, y sont présentées, de façon très attrayante, nombre des innovations technologiques récentes, sans éluder les questions éthiques. Tout cela d'une façon très interactive ce qui permet à toute la famille de profiter de la visite.

+8
Chez Andreas und Barbara ‐ 17 sept. 2021

2.9 km

Nous passons la soirée avec Andreas et Barbara qui ont le courage de nous accueillir malgré le bras cassé et tout juste opéré de Barbara suite à une chute à vélo quelques jours plus tôt. Comme toujours les enfants sautent de joie en arrivant chez eux et nous avons d'autant plus de mal à les calmer lorsqu'ils découvrent la grosse boîte de Kapla. Encore une soirée vraiment très sympa à parler d'aventures à vélo. Merci Andreas et Barbara.
Linz

4.6 km

Après une bonne suée pour atteindre le bon quai de la gare de Prague, escaliers il va sans dire, puis monter le barda dans le bon wagon nous voici en route. Quatre heures tranquilles qui nous déposent à Linz, en Autriche 🇦🇹, au bord du Danube. Andreas est venu nous chercher à la gare. Charmant. Après avoir fait rapidement connaissance, il nous accompagne pour un tour dans sa ville, dans un Français admirable. Il parvient à combiner la visite du joli centre, le passage à la massiv [...]
e et spacieuse cathédrale néo-gothique, l'achat de l'étendard local, l'incontournable glace et, pour terminer, l'arrêt chez un mécano vélo top moumoute. La chaîne du vélo des enfants vient de casser peu après la descente du train. Nous repartons donc à neuf, avec une nouvelle béquille pour papa (la quatrième). Enfin à neuf, à cinq mais tous neufs. A neuf c'était au Danemark. En parlant de neuf, nous passons par le nouveau pont qui enjambe le Danube, en service depuis juste une semaine. Magnifique piste cyclable.

+9
Linz 🇦🇹

199.5 km
Gare de Prague, République tchèque

1.1 km

Nouveau train pour rallier Linz en Autriche. Nous transpirons un peu pour monter les vélos sur le quai et dans le wagon. Une fois calés, courage les enfants il faut travailler un peu.
Place de la République ‐ 16 sept. 2021

6h55: le clairon sonne à nouveau avec les marteaux-piqueurs de l'appartement voisin! Un régal. Nous nous emparons des boules Quiès mais ça ne change rien. Heureusement ce fut bref. Le réveil suivant se fait plus en douceur avec les gars du bureau qui commencent à bosser. Il est 9h00! Petit dej assez rapide, car c'est mouvementé aujourd'hui dans les bureaux, et on craint de monopoliser la table de cuisine un peu trop longtemps. Avant de sortir pour nos dernières visites de la capitale, n [...]
ous faisons une bonne séance d'école pour le plus grand plaisir des petits...et des grands. En même temps Etienne nous trouve un autre moyen de gagner l'Italie, car le ferry de Dubrovnik à Bari n'est finalement pas maintenu en novembre. Rejoindre la capitale Albanaise pour prendre la bateau pourrait être sympa...un peu délicat peut-être ? A creuser. Nous partons enfin en milieu d'après-midi. Programme : visite du musée de l'agriculture. J'ai encore plein de choses à apprendre sur le métier avant de commencer mon projet, alors toute la famille s'y colle ! En sortant le ciel pleure abondement mais nous décidons malgré cela de rejoindre le centre à pied. Nous échelonnons notre course de courtes pauses sous quelques avancées de magasins pour arriver bien mouillés dans une pizzeria. Les pizza n'en sont que plus appréciées. Dans l'odeur de rue mouillée, nous terminons notre journée par quelques pas dans la ville illuminée. "C'est la dernière fois que vous verrez Prague de nuit les enfants!"... Réponse de Colline : "C'est nous qui vous inviterons quand vous serez vieux".

+6
Île Střelecký ‐ 15 sept. 2021

Évidemment le réveil de ce jour est tardif et malgré cela nous aurons plus de mal à nous traîner dans les rues ce jour. Passage obligé par la majestueuse place de l'ancien hôtel de ville d'où l'on peut admirer l'horloge astronomique et ses automates. On aime alors on fait deux séances, si on peut dire. Déambulation dans le quartier juif assortie d'une delikatessen locale. La fin d'après-midi est poussive, Pont Saint Charles, pause, île Střelecký, pause, Pont Saint Charles, pause [...]
, île Střelecký... On tourne en rond. Nous payons la soirée rallongée de la veille. Seule la douceur du soir assortie d'un duo de guitaristes nous redonne un peu de vigueur.

+5
Mála Strana
Josefov

Prague
Place de l'horloge

+6
Cirque Laputika ‐ 14 sept. 2021

Prague toujours. Excursion sur les hauteurs via le funiculaire qui nous donne accès à la colline de Petřín. Nous grimpons les 300 marches de la tour métallique. Un petit tour dans le palais des miroirs puis rendez-vous à 12h pétantes pour la relève de la garde républicaine. Un beau numéro de cirque. Un avant goût de la surprise du soir... L'après-midi balade paisible depuis la cathédrale Saint-Guy jusqu'à la colline de Letná. Nous profitons des points de vue sur les toits, les fl [...]
èches de granit des églises, la Vlatva. Et toujours des aires de jeu. La journée s'achève par le spectacle du cirque Laputika. Cirque moderne qui a un énorme succès, même au-delà des frontières tchèques. Même si nous ne comprenons pas les interventions scandées par les artistes (qui dessinent l'histoire du cirque en Tchéquie), nous sommes émerveillés par la poésie des scènes. Un spectacle onirique assorti de numéros sensationnels interprétés par une vingtaine d'artistes. Avec musique live évidemment Du grand art. La soirée dure et nous ressortons des étoiles pleins les yeux, enthousiastes.

+4
Colline de Letná
Château de Prague
Colline de Petřín

+16
Île Střelecký ‐ 13 sept. 2021

+13
Place Vanceslas

0.7 km

Une fois installés, un repas malbouffe dans le ventre, nous filons pour notre première escapade en ville. Joli point de vue depuis la colline Riegrovy sady, la place Vanceslas et déambulations dans les nombreux pasáž (passages) art nouveau. Retour dans le temps, XXème siècle. Tout cela entrecoupé d'aires de jeu évidemment. Pause goûter dans un des meilleurs glaciers et nous ne sommes pas déçus. Puis nous prolongeons jusqu'à la Vlatva (la Moldau) pour une jolie vue à la lumi [...]
ère de fin de journée sur le pont Charles et la Cathédrale Saint Guy, depuis l'île Střelecký. Allez on arrose d'une bière avant le retour par le vieux tram.

+8
Bureau de Vojtech

5.4 km

Ce lundi il nous faut déménager notre barda. Pour la suite de notre accueil praguois, Vojtech nous héberge dans son bureau. Idéal pour nous car c'est proche du centre ville et nous y disposons d'une... disons d'une pièce. Enfin nous pouvons nous préparer à manger. En journée, nous désertons les lieux pour les visites.
Prague ‐ 12 sept. 2021

38.2 km

Voilà, objectif Prague. Il nous reste une grosse quarantaine de kilomètres à parcourir pour l'atteindre. Il fait beau, nous partons sans urgence et traversons avec plaisir le vieux pont, mais à vélo cette fois. La piste est tantôt excellente, tantôt accidentée et nous progressons bien. Une erreur de choix d'itinéraire nous impose 5 bons kilomètres en bord de rivière, mais reste caillouteux et éprouvants. Peu après nous decouvrons le parcours astronomique très bien réalisé. Le [...]
système solaire y est représenté, chose rare, avec la même échelle pour les tailles des astres et les distances. On peut comprendre à quel point les astres sont éloignés les uns des autres par rapport à la petitesse de leur tailles. Une grosse averse nous surprend, avec chance, juste après que nous nous soyons attablés à un petit troquet. Nous sommes sous les parasols tous juste abrités. 🤞 En fin d'après midi nous pénétrons dans la ville. Grand parc, Prague est très arborée, rive gauche de la Vlatva, puis arrivée au centre historique et traversée du Pont Charles en fin d'après-midi. Le vélo se révèle peu adapté à la circulation dans cette ville mais le charme de la vieille cité agit malgré tout. Nous traversons lentement le pont en arborant enfin un petit drapeau tchèque trouvé dans une boutique de souvenirs. Après une fin de parcours exigeante, pavés, côte, circulation, nous atteignons la demeure de notre hôte, Vojtech (Voïta). Nous sommes accueillis par les grands sourires de toute la famille, en particulier de Lotta et par les cris d'excitation d'Otto. C'est l'euphorie dans la maison. Après une douche rassenérante, nous passons une soirée pleine de vie et de convivialité. Vojtech nous raconte ses raids au long cours récents en France (à coup de 200km). Il a même dormis chez le nouveau maire du Bourget-du-Lac lui aussi WS. Tout le monde se régale du délicieux repas préparé par Monika. Une fois de plus warmshowers nous réserve des rencontres qui font le sel d'un voyage à vélo. Nous espérons pouvoir en faire autant une fois de retour. Après un petit dessin animé tchèque, dodo pour les enfants. Pour nous, la soirée se prolonge avec nos hôtes, autour d'un verre de vin. Chaleureuse.

+18
Veltrusy ‐ 11 sept. 2021

20.9 km

Après le pique-nique à Mělník, assorti d'une baignade sur la fontaine de la place, nous profitons du beau point de vue sur la plaine. Mérité après l'ascension de la colline éprouvante. La véloroute n'offre pas des paysages à couper le souffle, cependant elle est particulièrement agréable, elle sinue un peu dans la campagne et l'asphalte est excellente. Nous avons facilement et après avoir traversé une belle passerelle cyclo, nous terminons la journée avec un passage au château [...]
de Veltrusy, entouré d'un joli bois. Nous arrivons peu après dans un camping qui nous apparaît désaffecté. Pourtant de beaux emplacements s'offrent à nous, à l'abri de grands hêtres. Sanitaires accessibles avec douche chaude à volonté, emplacements pour feu de camp, tables et bancs, et un bel abri pour cuisiner et faire l'école au sec car le lendemain il pleut et nous restons au port. Nous nous installons donc. Le soir venu la "dame" du camping se présente. Voilà qui est plus normal. Mais c'est en mode relax et le tarif est vraiment modeste. Ici c'est à la cool 😎. Elle nous offre les bières fraîches 😋 et sort 2 véhicules pour enfants. Il n'en fallait pas plus pour nous réjouir. Le samedi commence avec un petit déjeuner sous l'abri tandis qu'une belle averse et l'air frais décident la famille à faire l'école le matin. Aujourd'hui il faut insister un peu et expliquer qu'à Prague ce ne sera pas aussi simple. La douceur revient dans l'après-midi. Les enfants profitent du camping désert, explorent et les parents rattrapent un peu le retard (blog, photos, dossiers de subventions... ). En fin de journée les enfants nous tirent par la manche pour aller écouter de plus près le vacarme musical que l'on entend un peu plus loin. Nous hésitons, mais l'appel est pressant. Comme souvent il faut se laisser attirer par ces situations. Au lieu de faire la popote et de se coucher tôt pour décoller tôt le lendemain, nous nous retrouvons à la nuit tombée à profiter du festival annuel qui a lieu autour du vieux pont Stari Most. Musique et baraques à frites, bière bien sûr. Nous rentrons un peu tard mais quand même, c'est le week-end ! Et surtout, nous jubilons dans cette atmosphère de fête populaire où nous nous mêlons à la foule joyeuse. Ce mélange de musique bruyante, d'odeurs un peu graisseuses de nourriture, de voix qui s'exclament. Zigzaguer entre les groupes qui s'attardent aux stands. C'est ça qui est bon !

+14
Mělník ‐ 10 sept. 2021

20.6 km

On change de rythme. Lever à 7h. Rangement, petit déjeuner. École dès le matin. Départ avant 10h. A 12h, nous sommes à Mělník après 20 km. Pique-nique. Voilà qui est rondement mené. Colline à pédalé la main en l'air du fait de la piqûre de guêpe de la veille. Désagréable mais rien ne l'arrête. Dans le weehoo, elle fait la lecture de Malvil. Plus rien d'autre à se mettre sous la dent alors elle a pris le bouquin de papa.

+11
Bivouac ‐ 9 sept. 2021

23.5 km

Départ matinal pour profiter des jolies villes que nous traversons. Jolies mais pavées et en pente. Bon rien de bien grave la véloroute est très bonne et vraiment jolie. Nous profitons une grande partie de la vue sur l'Elbe. Échec de la journée, la recherche du drapeau tchèque à suspendre au weehoo Bonheur de la journée, la traversée des houblonnières cultivées et, encore mieux, sauvages, le long de la voie. Les effluves herbeuses typique du houblon nous happent tout l'après-mid [...]
i. Ah, quelle plante merveilleuse. Nous terminons la route après Roudnice, en bordure du fleuve, près d'un très joli coin de bivouac. Courte baignade limoneuse, école, hamburgers et feu de camp avec bananes au chocolat devant un beau coucher de soleil ! Elle est pas belle la vie ?

+14
Terezin

3.7 km

+5
Litoměřice

5.5 km
Pause près de Litoměřice ‐ 7 sept. 2021

20.8 km

Aujourd'hui, plus de balade. Nous avons décidé de faire une grosse journée de vélo (45 km) pour atteindre un camping et faire un stop de deux nuits et une journée complète. RAS. Il fait beau, ça roule bien et nous pouvons remplir les sacoches de provisions pour les repas à venir. En étant tatillons, nous pourrions nous prendre à regretter le bitume allemand... Mais c'est encore trop tôt pour râler. Le pétrole c'est quand même bien non ? On a beau faire le malin sur sa bicyclette [...]
à pédales et pester contre les chauffards assermentés, un bel enrobé bien lisse et bien noir, tous les cyclistes du monde en rêvent. La récompense est au bout du chemin. Un petit camping au bord d'un lac qui se love dans un coude de la Labe (l'Elbe Tchèque). Deux nuits pour 19€. Et la bière en 50 cL à 1,20€. Ça rattrape tous les hectomètres de gravillons.

+12
Ústí nad Labem ‐ 8 sept. 2021

20.4 km
Bivouac après Děčín ‐ 6 sept. 2021

17.7 km

Allez, il se fait tard et il faut trouver de l'eau et un bivouac avant la prochaine ville, parce que trouver de l'eau dans les villes c'est facile, mais bivouaquer beaucoup moins et bivouaquer hors des villes, c'est facile, mais sans eau beaucoup moins, rapport à se qu'il faut quand même cuire sa gamelle de pâtes. Et on ne parle pas de se laver. Non, pour ce qui est de la toilette, une douche par semaine ça va bien, c'est pas comme s'il faisait chaud et qu'on faisait du sport. Qui a dit dég [...]
ueulasse ? Bon, vous avez compris la problématique maintenant que, vous aussi, vous savez tout de la vie quotidienne du cyclotouriste. Reprenons, il faut de l'eau et un bivouac (=herbe pas trop haute et en accès public). Mais assez vite nous nous retrouvons dans la ville suivante, Děčín. C'est raté et il commence à se faire tard pour réserver un temps d'école. Visons le camping. Celui-ci est installé sous l'autoroute ou presque. On a vu mieux. On pousse plus loin. Ah des petits gars qui sortent du local de leur club de Kayak. Ils acceptent gentiment que nous fassions le plein d'eau aux vestiaires. Tant qu'on y est on demande si la jolie pelouse bien tondue qui est devant ne pourrait pas héberger une famille en "détresse". Toujours dramatiser un peu pour faire vibrer la corde sensible. Après la baraka du matin, on se prend un petit tampon bien senti par l'entraîneur du club qui est derrière nous et à surpris notre démarche. Réponse martiale : il y a des lieux officiels pour camper, il y a un camping à 200 m, basta et pas d'eau non plus. Le gars tourne le dos, les jeunes nous regardent l'air contrit. Désolés. Belle leçon d'humanité, qu'ils viennent de recevoir, et nous avec. Qu'à cela ne tienne, le gars a tourné le dos, je file aux vestiaires, nous faisons le plein et nous repartons droit devant trouver un camping gratuit en pleine nature... Enfin ailleurs que sur le bitume. Il nous faut pousser quelques kilomètres pour s'extraire de la ville et hop, la première aire de pique-nique venue se transforme en aire de bivouac avec table d'écoliers et plan de travail pour faire la popote. Les enfants sont super. Après avoir enquillé cinq belles journées de balade et rallongé la distance de pédalage, ils trouvent le courage (à peine forcés) de faire quelques exercices. Pendant ce temps, la gamelle de pâtes chauffe. Toute la famille a bien gagné son repos. Bravo !
Retour, Allemagne
Prebisch Tor 🇨🇿, République tchèque

5.4 km

De l'autre côté du fleuve, changement de décor. Nous traversons un kilomètre de boutiques de merdouilles et de fripes tenues par un bataillon de Vietnamiens. A part Colline qui fait un gros effort pour réprimer sa frustration, nous restons circonspects. Ayant dépassé cet îlot consumériste, une bonne heure de marche nous permet d'admirer la plus grande arche de grès naturelle d'Europe ! Un splendide pont de grès de 26 mètres de longueur qui fait fonctionner le commerce depuis près [...]
de deux siècles. Bon, c'est beau, allez on se casse. Retour au bac, on retraverse, retour en Allemagne (on espère que vous suivez toujours, sinon vous avez qu'a regarder la carte, c'est pas pour rien qu'on s'enquiquine, non mais ! Sans blague !).

+4
Halte fluviale a la frontière, Allemagne

2.5 km

Ce matin dur dur de quitter le nid douillet auquel nous nous sommes si vite habitués. Et dormir dans un vrai lit, ahhh ! Bref, nous nous extirpons des couettes, mais le soleil du matin n'est pas terni de brume et l'appel de la route se fait pressant. Un bon petit déjeuner et encore quelques bons mots échangés avec notre charmant Hell, nous bouclons les sacoches sous ses yeux ébahis pour un départ dans les temps. Et là, là, encore une perle du voyage. Au moment de partir, consigne mal [...]
énoncée de ma part, Colline, pour aider, pousse mon vélo pour l'avancer. Le vélo, trop lourd, lui échappe. Il tombe avec la remorque, celle-ci s'affale sur un tronc d'arbre et, comme on pouvait s'y attendre depuis un moment, une baguette de bois de la structure bricolée pour protéger de la pluie... casse. Catastrophe. François F. (technologue certifié) l'avait annoncé, voilà c'est arrivé. Il est vrai que l'attirail paraissait bien frêle pour résister cinq mois aux chocs, chutes à répétition et tout le tremblement (les pavés est-allemands, les asphaltes tchèques, il s'entend). Sauf que nous étions hébergé chez Helmut, hasard heureux du voyage (si vous n'avez pas lu les pages précédentes, rattrapez vite votre retard, ça vaut son pesant de erdnuss). Helmut, donc, qui est en train de discuter avec un voisin lequel habite deux kilomètres plus loin sur la véloroute. Et le gars est.... menuisier ! Il nous fait rappliquer dans son atelier. 20 minutes plus tard il a changé les deux baguettes en augmentant la section pour plus de solidité. Et c'est reparti ! En plus, maintenant nous avons une baguette de rechange. T'y crois toi ? C'était la leçon de Technologie du jour. Nous avons bien pensé à François du coup, qui avait vu juste mais n'avait pas prévu la baraka monstre du jour 😇. Un peu de retard sur le plan initial mais impossible d'envisager une réparation aussi rapide 😅. Yallahhh on y retourne. Quelques hectomètres plus loin, c'est déjà la pause. Nous attachons les vélos pour traverser avec le bac. Une petite escale sur la rive droite qui nous emmène en Tchéquie à la découverte de la grosse attraction locale, l'arche... Pravčická brána Pour la prononciation on vous laisse voir. Ce sont nos premières heures en Bohême et le Tchèque reste encore assez abscons.

+2

L'Allemagne par les enfants

Colline: En Allemagne, j’ai réussi à me faire des amies: Josie et plein d’autres.
Chez Helmut und Angela ‐ 5 sept. 2021

2.9 km

Nous savourons une derniere soirée en leur compagnie pour échanger sur nos expériences respectives, avec, comme tous bons voyageurs, "le petit" [verre] dans la main (un verre de Primitivo, vin italien découvert pendant leurs pérégrinations et devenu aujourd'hui leur vin quotidien). Nous sommes impressionnés par Angela et Helmut, âgés de plus de 80 ans. Ils nous ont accueilli spontanément, et leur forme physique est étonnante : ils habitent une vieille et grande maison collée à un [...]
bloc de grès, avec d'abrupts escaliers dans tous les coins. Helmut manie la scie circulaire pour aménager sa terrasse de briques... et ils s'adonnaient encore tous les deux il y a peu à leur passion de l'escalade. Cela y est sûrement pour quelque chose !

+44
Parc national de la Suisse saxonne

3.1 km

8h ! Helmut ouvre la porte de notre chambre avec son rire franc pour nous proposer le café. Il a dressé la table à l'intérieur car, comme tous les matins, le fond de vallée est envahi par le brouillard. Le temps de sortir de nos lits confortables (Que c'est bon de retrouver des matelas qui ne font pas de bruit à chaque mouvement et qui ne se dégonflent pas pendant la nuit!...), le brouillard a eu le temps de se dissiper et de laisser la place à un ciel bleu. Nous déjeunons au soleil. He [...]
lmut en fin connaisseur des sentiers et voies escarpées (il a été toute sa vie, grimpeur passionné et acharné de parois à travers toute l'Europe et bien plus), Helmut donc nous a concocté un programme digne des vrais randonneurs qui se lèvent aux aurores pour bien profiter de leur journée... Sur ce point c'est raté, il va falloir revoir le programme à la baisse. Les sacs sont sur le dos et Mousse la musaraine dans sa boite de lait prête a être relâchée sur l'autre rive, il est presque 11h ! Les pieds des enfants semblent bien lourds et la motivation n'est pas au beau fixe. Heureusement que Mousse est là pour motiver les troupes. Après sa libération dans le parc national de la Suisse Saxone 😁, nous partons à l'aventure vers ces pignons de grès, entre lesquels des sentiers de sable blanc semblant annoncer une plage proche, nous offre un décor surprenant. Notre itinéraire nous fait escalader des portions équipées telles des via ferrata...mais sans baudard ni corde : excitation et adrénaline sont au rendez-vous. Nous sommes charmés par ces formations rocheuses au milieu des verdoyantes forêts de hêtres et de boulots. Selon les consignes de nos hôtes, nous terminons notre boucle par un belvédère depuis lequel nous pouvons leur faire signe... Signe qu'ils peuvent mettre le feu sous la gamelle ! Mieux qu'à l'hôtel nous disait Helmut le matin même. Nous reprenons le bac apres avoir dévalé la pente en courant. Et nous voici 30 mn plus tard, les pieds sous la table, à savourer une spécialité allemande : une sorte de choucroute dans laquelle les patates sont remplacées par du riz, et ce, accompagnée d'une bière.
Au chien frais, chez Helmut und Angela ‐ 4 sept. 2021

14.5 km

Nous retrouvons le bac, puis nos montures bien tardivement. Nous les enfourchons sur quelques kilomètres pour aller faire les courses à Bad Schandau. Nous sortons du magasin blindés avec deux jours de vivres- week-end oblige-et attaquons le pique-nique à 16h30. A peine décalés. Et l'école ce n'est toujours pas pour aujourd'hui. Allez, en route mauvaise troupe. Il faut encore trouver de l'eau, puis un spot de bivouac, planter les tentes, faire ma popote... On n'est pas couché ! Nous rou [...]
lons quelques kilomètres, faisons le plein des gourdes à une source dont la potabilité est douteuse... Puis finissons par croiser la dernière maison avant bivouac potentiel. Nous tentons notre chance malgré le silence relatif des lieux. "Hallo ?" Une fois, deux fois... Cela ne semble pas être notre tour. Puis une réponse, d'une voix enjouée, une tête qui sort d'une fenêtre. Nous expliquons notre cas. Un couple de retraités se montre. Il y a de l'eau fraîche et potable à la fontaine qui borde la route. Le "chien frais" (voir la photo) pisse une eau claire et tout à fait saine. Le grand-père d'un œil malicieux et d'une voix rigolarde nous montre son œuvre, fier de sa blague. Puis il s'enquiert de nos intentions et de notre projet pour dormir la nuit qui vient. Nous racontons une nouvelle fois notre petit périple et notre mode de vie actuel. Il semble impressionné et curieux, un peu septique à l'idée que nous campions plus loin sur la berge. Puis il nous annonce, fier comme d'Artagnan (non pas Artaban), ce soir j'ai des invités... (ah ben dommage pour nous)... Vous ! Tout cela dans un allemand mâtiné d'accent saxon. Il me faut quelques instants pour être sûr d'avoir bien compris. Nous sommes ses hôtes. Et nous n'aurons pas à le regretter ! Ah nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Nous faisons donc connaissance avec Helmut (Hell=ciel pour les intimes) et sa femme et nous retrouvons être leurs hôtes pour la nuit. Leur maison est coincée entre le coteau abrupt versan est et la voie ferrée qui longe l'Elbe. Celle-ci est à même hauteur que la maison et offre un spectacle incongru plusieurs fois par heure. Le passage d'un train de marchandises, vacarme assourdissant 😵 ! Mais nous sommes heureux, la Deutsche Bahn est en grève et nous épargne le passage des trains de voyageurs nettement plus fréquents. Ouf ! Les enfants sont conquis et nous pouvons consigner le nombre exact de containers en circulation dans la vallée. En allemand s'il y en a moins de 10 par train, ce qui ne se produit pas. A l'invitation d'Helmut et Angela, nous prenons nos quartiers dans les combles qui sont aménagées comme une chambre de refuge de montagne. Matelas et couvertures douillettes sur le sol moquetté. "Mais que c'est joli !" Regards complices et réjouis. Puis nous prenons possession de ma cuisine pour nous faire une bonne gamelle de pâtes, arrosée de grandes lampées de vin rouge de la maison. Attablés sur la petite terrasse, nous pouvons enfin faire plus ample connaissance de nos hôtes, discussion entrecoupée du rire généreux d'Helmut et des comptages rigoureux (la caravane de marchandises passe et les chiens, non les enfants, aboient, pardon crient pour couvrir le bruit du convoi d'acier). La soirée se poursuit dans la joie et un esprit de franche camaraderie. Rapidement il apparaît que nous ne repartirons pas le lendemain matin. Après échanges et avoir cerné nos aptitudes de randonneurs, Helmut nous concocte, pour la journée à venir, un programme de promenade digne d'un marathonien, pour la plus grande joie des enfants 😩... Mais... Mais... Mais... Il ne faut jurer de rien. Pour l'instant, prenons repos malgré l'heure déjà tardive et les degrés à digérer. Jusqu'à notre dortoir, "la route est droite mais la pente est forte".

+9
Lilienstein

3.7 km

Nous avançons tranquillement sur note itinéraire le long de l'Elbe en alternant un peu de vélo et de chouettes balades dans les monts de grès de la Suisse saxonne. Aujourd'hui, après un départ poussif (démontage humide en raison de la brume matinale qui se maintient chaque jour jusqu'à presque 10h), nous traversons avec le bac pojr monter à Lilienstein. Un plateau caractéristique dont les falaises noires dominent une boucle de l'Elbe qui ensère le large pignon rocheux sur plus de 1 [...]
80°. Nous commençons à nous y faire, les enfants commencent par faire la tête, puis après une petite demi-heure de marche, les aspects ludiques de la promenade prennent le dessus et le reste n'est plus que jeu et excitation quand il s'agit de gravir les échelles escarpées et les franchir les passerelles surplombant le vide. Chaque jour de découverte apporte son lot d'émerveillement et paraît meilleur que le précédent. Balade magnifique qui, une de fois de plus, nous conduit à exploser l'horaire souhaité.

+7
Königstein ‐ 2 sept. 2021
- Festung Königstein ‐ 2 sept. 2021
  
  5 km
  
  Après le bon tour à vélo du matin, nous partons à l'assaut de la forteresse de Königstein. Un château fort spectaculaire installé sur une plate-forme et qui a servi pendant 400 de place forte dominant l'Elbe. Le tour des remparts fait près de 2 km et la paroi rocheuse jusqu'à 42 mètres de hauteur ! Du balaise.
  
  +13
Labyrinthwächter ‐ 3 sept. 2021

7.9 km

Ce matin on va bien s'amuser pendant que les copains reprennent le chemin de l'école. Un splendide labyrinthe rocheux à parcourir dans tous les sens. Mais ça se mérite. L'accès se fait après une belle montée. 6 km 200mD+ sans les sacoches mais quand même et en bonus extraball les pavés ! Nous arrivons trempés de sueur mais contents de nous lancer à l'assaut des pitons de grès.

+10
Königstein ‐ 2 sept. 2021

7.2 km
Rathen

2.6 km

Retour aux vélos affamés et nouveau passage en bac.
Schwedenlöscher

1.2 km

La descente des échelles suédoises (si mon allemand ne me trahis pas trop) se révèle beaucoup plus amusante et nous dévalons les escaliers de pierre en slalomant tant bien que mal entre les touristes moins alertes.

+2
Basteibrücke

1.4 km

Passage inévitable sur le pont aérien "Basteibrücke" construction qui remonte à la fondation d'une petite citadelle perchée en hauteur mais dont ils redite peu de traces. Concrètement, nous nous retrouvons d'un peu à Disneyland et l'affluence devient rapidement exaspérante. Nous filons à toutes jambes sans oublier d'apprécier le côté spectaculaire du site.

+7
Rathen

3.4 km

Après un lever humide et brouillard, petite journée de vélo pour une belle balade à travers les pitons de grès du Bastei.

+5
Chez Doris und Stefan ‐ 1 sept. 2021

29.9 km

Nous voilà répartis sur la route avec une dizaine de jours de beau devant nous. Merci la providence ! Nous refaisons les sacoches. Pas évident de décoller mais comme à chaque fois, le plaisir de rouler revient en retrouvant le nez au vent et le cul sur la selle. Un petit vent dans le dos, une véloroute 4 étoiles. Rien de tel pour motiver. Nous avançons rapidement vers Pirna où nous faisons une belle pause. Aire de jeux ! Une petite dizaine de km plus tard et nous voici chez Dori [...]
s, Stefan et Aron qui nous accueillent pour la nuit. De grands voyageurs à vélo. Ils ont mis les petits plats dans les grands. Quel accueil ! Nous passons la soirée avec leurs amis Catherine et Maximilian. Encore un beau moment de partage. Pendant ce temps les enfants rattrapent leur temps de jeu entre lego et playmobil. Merci Doris et Stefan !

+8
Chez Ben ‐ 30 août 2021

5.2 km

Nous avons besoin de souffler et le mauvais temps du lendemain promet une journée repos, école, jeux et s'occuper un peu du blog et partager du temps avec Ben, cuisiner un bonne tarte aux pommes. Comme vous pouvez le voir et le lire, nous rattrapons le retard avant de se lancer à l'assaut de la Suisse saxonne et des gorges de l'Elbe. Quelques balades en perspectives. Dix jours de beau temps annoncés. Youpi !
Zwinger (palais néo-classique)

2.1 km

Passage par le palais du Zwinger, un imposant édifice qui eu la charge de dorer les épaulettes d'un prince parmi d'autre. Evidemment, s'y sont escrimés des dizaines d'artistes. Dédaigneux, nous passons à la suite. Un petit tour et puis retour.

+6
Piscine Arnoldbad

3.9 km

Allez, on retourne à la piscine, les baignades par ce temps là, ça se fait plus rare ! Mais avec l'épidémie, l'horaire est réglementé alors lever pas trop tard. C'est dur dur après le coucher tardif de la veille. Après deux heures dans la piscine, tout le monde est assommé. Nous révisons nos ambitions du jour à la baisse. Un petit tour en ville et puis retour à la roulotte. Il faut lever le pied.
Chez Ben ‐ 29 août 2021

3.6 km

Ce soir, le beau temps nous permet de retrouver Ben et ses collocs autour du feu. Soirée enchantée avec l'aide d'antioxydant local. Ca fait du bien de "communier".
Musée de l'Hygiène

3.8 km

L'après-midi est consacrée à la visite d'un musée surprenant au premier abord mais à recommander à tous, petits et grands : le musée de l'Hygiène. Nous y trouvons deux expositions. Une expo enfants sur les sens, des ateliers à manipuler, simples à comprendre et fertiles en surprises. Une expo permanente sur le corps humain et une histoire de son étude. Tout y passe, les infections, les dissections, les vues en coupe, la naissance, la vieillesse, la mort et ensuite ... Tout cela assor [...]
ti de représentations très explicites, en relief, récentes ou d'époque. Nous sommes tous subjugués. Mention spéciale pour ce musée qui ne peut laisser personne indifférent et se révèle très distrayant et très éducatif !

+5
Kunsthofpassage

4.9 km

Aujourd'hui, la pluie est annoncée, mais on se retrouve sous le soleil. Objectif, de belles aires de jeu et un passage par Neustadt (la nouvelle ville, dont la construction est en fait antérieure à l'ancienne, du fait de la reconstruction de cette dernière), le quartier alternatif, bobo, mais à l'atmosphère tellement plus vivante. Nous pérégrinons dans les allées du village des artistes, yeux écarquillés sur les façades bigarrées. L'aire de jeu Panama qui jouxte le village est u [...]
n de ces lieux pour enfants dont les allemands ont le secret, un univers en libre accès pour les enfants qui multiplie les opportunités s'épanouir.

+15
Chez Ben ‐ 28 août 2021